‘@Informateur.info- Les sorties détente en groupe sur les plages de Côte d’Ivoire sont interdites depuis quelques jours par le gouvernement ivoirien. Cette interdiction est une des mesures prises pour contrer l’épidémie de Coronavirus.
Désireux de vérifier son application, Informateur.info s’est rendu le samedi 21 mars 2020 sur les plages de la ville de Grand-Bassam, habituellement très prisées par les touristes surtout en ces temps de grandes chaleurs.
Déjà à l’entrée du pont de la Victoire qui relie le centre ville de Grand-Bassam au quartier France où se trouvent les plages, nous constatons la présence d’unités de la police nationale soutenus par le police maritime qui s’assurent de ne laisser passer aucun convoi.
– Sur les plages, on n’est pas loin du désert en ce samedi ensoleillé.
Seuls quelques couples occupent les places des restaurants installés en bord de mer. Il faut dire que la plupart de ses établissements d’ordinaire grouillante de monde sont fermés.
A bord d’un quad, deux agents de la police maritime sillonnent la plage. Après explications, ils demandent aux petits commerçants de plier bagages.
« Ils m’ont dit de partir », explique Ousmane, vendeur de sachets d’eau. « C’est à cause de la maladie. Ça ne nous arrange pas mais on va faire comment?C’est le gouvernement qui parlé », poursuit-il.
Un peu plus loin, c’est une vendeuse de maillots de bain d’occasion qui range ses affaires après un échange avec les agents de la marine. Le visage fermé, la dame d’un certain âge se refuse à tout commentaire.
Les hôtels ne sont pas épargnés par cette situation. « Nous avons tout annulé. Séminaires, longs séjours,mariages et autres. Ce samedi, je n’ai aucun client », explique le gérant d’un hôtel qui souhaite que les autorités envisagent des à présent un plan de relance pour le secteur du tourisme.
A Grand-Bassam, la mesure d’interdiction des convois sur les plages est donc suivie. Cependant, les choses sont quelque peu différente dans les maquis de la ville où des clients continuent de s’adonner à des gestes à risques. Une autre paire de manches.
Abraham KOUASSI