@informateur- Au Proche-Orient, les territoires palestiniens et le Liban sont à feu et à sang. Sous les bombardements disproportionnés de ll’armée sraélienne qui dit viser des cibles du Hamas et du Hezbollah tout en massacrant des civils. Des milliers de morts, de blessés et de déplacés.
En réponse, le Hezbollah riposte par des tirs de roquettes et promet de se battre jusqu’au bout. Devant l’hécatombe causée par les frappes d’Israël, l’ONU se mobilise pour appeler à un cessez-le-feu. Le Conseil de Sécurité s’est réuni pour demander au Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou d’arrêter le massacre, mais rien n’y fait. Les présidents américain Joe Biden et français Emmanuel Macron, ainsi que des pays de l’Union européenne et des Etats arabes, ont demandé à Israël, lors d’une réunion d’urgence du Conseil de Sécurité le mercredi 25 septembre 2024, un cessez-le-feu d’au moins 21 jours pour donner une chance à la négociation. Mais Israël a repoussé cette proposition. Joe Biden et Macron parlent, parlent, mais ne sont pas écoutés par Netanyahou qui sait qu’ils ne feront rien de précis et de décisif pour arrêter la saignée à Gaza et au Liban.
On n’ignore pas que les Etats-Unis, en particulier, qui fournissent les armes et les bombes dans cette guerre sont des soutiens inconditionnels d’Israël au Conseil de Sécurité de l’ONU d’où le fait qu’aucune résolution onusienne contraignante pour l’État hébreu ne sortira, tant que Washington dressera un véto systématique au profit de Tel-Aviv.
Israël a déclaré qu’il n’y aura pas de cessez-le-feu avec le Hezbollah «jusqu’à la victoire». Mais de quelle victoire finale parle Netanyahou ? C’est un objectif impossible à atteindre. Il sait qu’Israël peut certes remporter des victoires militaires spectaculaires et sanglantes par sa force de frappe, mais ne gagnera jamais définitivement et totalement une guerre contre le Hamas ou le Hezbollah, à moins de vouloir massacrer l’ensemble des peuples palestinien et libanais voire du Proche-Orient.
Si on ne veut pas cautionner un génocide, il n’ y pas d’alternative à la paix au Proche-Orient. Il va falloir impérativement y amener Israël, par la négociation.
DL/informateur.ci