@informateur- A la suite des attentats terroristes aux bipeurs piégés perpétrés par Israël au Liban, le Hezbollah a riposté ce dimanche 22 septembre 2024 par des tirs de missiles lourds à longue portée sur le territoire hébreu. De son côté, l’armée israélienne a mené des raids sur le Sud Liban, dans lesquels trois (3) personnes ont été tuées. Mettant à feu et à sang le front israelo-libanais.
Incapable de se prononcer clairement dans le conflit israélo-palestinien après les attentats meurtriers téléguidés par Israël qui a introduit une nouvelle forme de guerre perfide en faisant exploser à distance des appareils de communication civils piégée au Liban, causant près de 40 morts et 3000 blessés – des civils pour la plupart – l’Organisation des Nations-Unies (ONU) crie à la catastrophe humanitaire. Mais sa voix se perd dans le chaos de ce conflit sanglant qui a fait plus de 40.000 morts depuis octobre 2023. Elle est réduite à s’inquiéter, sans pouvoir bouger le petit doigt pour intervenir. Sous l’influence des soutiens inconditionnels d’Israël qui posent leur véto au Conseil de Sécurité en faveur de l’Etat hébreu, l’ONU se perd en atermoiements et lance des alertes sans suite.
Au plan diplomatique, c’est l’impasse. Le sommet de Doha au Qatar censé déboucher sur un accord de cessez-le-feu a accouché d’une petite souris. Les attentats aux bipeurs piégés menés par Israël au Liban ont confirmé la libanisation, voire la régionalisation de la guerre israélo-palestinienne. Et tandis que le bilan des morts s’alourdit sur tous les fronts de cette guerre, du côté des puissances occidentales promptes à dénoncer le terrorisme et à exiger des sanctions, c’est motus et bouche cousue, en dehors des déclarations de bonnes intentions et de principes non contraignants pour Israël. Combien de morts, de blessés, de déplacés et de mutilés faudra-t-il encore pour que la » communauté internationale » impose à Israël la fin cette exécrable guerre?
DL/informateur.ci