@informateur- Après l’attaque aux missiles de l’Iran contre Israël ce lundi 1er septembre 2024, en réponse aux bombardements aériens incessants de Tsahal contre le Liban, aggravés ces dernières heures par des velléités d’une offensive terrestre qui va davantage décimer le peuple libanais, l’ONU se réunit en urgence ce mercredi 2 octobre 2024, pour se pencher sur l’embrasement du Proche-Orient.
Mais pour quoi faire ? N’est ce pas une comédie de plus à New York ? Le constat est que rien ne semble pouvoir arrêter la folle guerre de Netanyahu contre la sous-région arabe. Il faut l’affirmer, l’attitude des Etats-Unis qui ont institué un véto d’acier au Conseil de Sécurité au profit de l’Etat hébreu, est de nature à empêcher la fin de ce sale conflit car elle encourage Israël à massacrer les populations civiles sous le douteux prétexte de viser les cibles du Hamas et du Hezbollah.
Combien de chefs et de combattants de ces mouvements pro palestiniens sont morts sous les tirs israéliens, en comparaison des civils, femmes et enfants, massacrés par Israël? Mais d’où Tsahal tire-t-il en réalité sa puissance de feu ? Pour beaucoup d’observateurs, la puissance militaire israélienne par elle-même relève de la mystification pure, en ce sens que l’OTAN se cache derrière Tsahal.
Depuis l’embrasement de la sous-région, les Etats arabes accusent ouvertement les pays européens de fournir des armes à Israël et ils l’ont fait savoir récemment au Conseil de Sécurité de l’ONU et au président français Emmanuel Macron. Sans compter le soutien ouvertement affiché des Etats Unis à Israël.
En pleine campagne électorale pour la présidentielle américaine de novembre 2024, le président démocrate américain Joe Biden et la candidature démocrate Kamala Harris n’ont-ils pas clairement exprimé leur soutien à Israël, alors que les bombes de Tsahal tuent des milliers de civils à Gaza et au Liban? Israël serait-il utilisé par les États-Unis et les Européens pour mener une guerre par procuration contre les pays arabes du Proche-Orient, comme le pensent certains ? Les États-Unis peuvent-ils soutenir Netanyahu dans sa croisade meurtrière et prétendre faire partie des négociateurs qui recherchent la paix au Proche-Orient ? Le Conseil de Sécurité de l’ONU n’a pas eu le courage de faire porter à Israël la responsabilité des attentats terroristes aux bipeurs piégés qui ont tué des milliers de civils au Liban. On a pourtant vu venir l’offensive terrestre de Tsahal au Liban, annoncée par Israël bien avant et l’ONU n’a rien fait pour empêcher cela.
Et il a fallu que l’Iran tire des missiles sur Israël aujourd’hui, pour qu’on court au Conseil de Sécurité. Pour décider quoi ? Pour prendre quelle mesure capable de freiner Netanyahu, alors qu’il a le soutien des Américains et des Européens ? Pour poser quel acte concret en vue d’arrêter la saignée à Gaza et au Liban ? On saura la réponse ce mercredi 2 octobre 2024 à New-York.
Mais une chose est plus que certaine, la guerre de Netanyahu pour éradiquer totalement le Hamas et le Hezbollah est, par-delà les milliers de morts, une guerre vaine. Pas plus que ses prédécesseurs, il n’y parviendra. Il n’y a donc pas d’alternative à la paix au Proche-Orient.
DL/informateur.ci