@informateur- Au Soudan du Nord-Darfour, la guerre qui oppose depuis avril 2023, le Général Abdel Fattah al-Burhan, Commandant de l’Armée régulière, au Général Mohamed Hamdan Dogolo dit Hemedti, Commandant des Forces (paramilitaires) de sécurité rapide (FSR) [Leur différend est survenu en raison de désaccords sur l’intégration des FSR au sein de l’Armée régulière] est particulièrement sanglante.
Des centaines de personnes ont déjà été tuées et on compte des milliers de déplacés qui ont fui les zones de combats où des atrocités sont commises. Le weekend dernier, quatorze (14) nouvelles personnes, des civils, sont mortes à la suite d’affrontements qui ont en outre fait quarante (40) blessés, selon le bilan des derniers heurts, établi le samedi 21 septembre 2024. Le drame est que cette guerre risque d’atteindre un niveau plus désastreux avec des assauts de grande ampleur qui seraient en préparation, notamment du côté de l’Armée régulière qui s’apprêterait à lancer une offensive à large échelle pour reprendre la ville stratégique de El-Fashir occupée depuis des mois par les forces paramilitaires du Général Hemedti. Si cette » grande bataille de El-Fashir » avait lieu, elle causerait un désastre humain et matériel aux conséquences irréversibles.
La communauté internationale et la diplomatie européenne craignent le pire pour les populations menacées de famine au milieu des bombardements de plus en plus violents qui bloquent l’accès de l’aide humanitaire à des camps de déplacés.
C’est pourquoi l’ONU appelle les belligérants à arrêter les combats et à se retirer de la ville de El Fashir, pour reprendre les négociations en vue d’un cessez-le-feu et un retour à la paix au Soudan du Nord-Darfour.
DL/informateur.ci