@informateur- Le mercredi 27 mars 2024, un militaire et un Volontaire pour la Défense de la Patrie (VDP), se sont permis une incursion dans un marché frontalier en territoire ivoirien dans la région du Bounkani dans le nord-est de la Côte d’Ivoire. Ils ont aussitôt été arrêtés par des militaires ivoiriens en poste à la frontière en raison de la violation territoriale et des armes qu’ils portaient sur eux.
Les recoupements d’informations, non officielles, indiquent que les deux éléments interpellés faisaient partie du bataillon d’intervention rapide burkinabè qui menait une opération anti-terroriste dans la zone frontalière avec la Côte d’Ivoire. Ce bataillon opérationnel seulement depuis janvier 2024 aurait, selon plusieurs témoignages, franchi la frontière ivoirienne avant de replier. Ce qui n’a pas manqué de créer la panique au sein de la population quand bien même aucun coup de feu n’a été tiré.
Pour rappel, en septembre 2023, deux gendarmes ivoiriens avaient été interpellés par les forces de sécurités burkinabè dans la même région du Bounkani après avoir franchi la frontière burkinabè à la poursuite d’orpailleurs clandestins. Conduits à Ouagadougou, ils y sont toujours détenus.
Avec l’interpellation de ces deux éléments de l’armée burkinabè visiblement en infraction, la Côte d’Ivoire dispose désormais d’une monnaie d’échange pour faire revenir ses gendarmes au bercail.
Alfred SIRIMA