‘@Informateur.info- Le gouvernement burkinabè a décidé de mener une lutte sans merci contre la constitution des ralentisseurs sauvages sur l’ensemble du réseau routier national, notamment à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso, deuxième ville du pays. L’annonce a été faite ce lundi 7 janvier 2019, par Vincent Dabilgou, ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière lors d’une conférence de presse.
Selon Vinvent Dabilgou : «Traverser le Burkina est devenu un calvaire», du faite des ralentisseurs sauvages, communément appelés «Gendarmes couchés». Ainsi, le premier responsable de ce département ministériel entend démarrer à partir de demain 8 janvier 2019, une vaste opération de recensement des ralentisseurs anarchiques, en vue de leur destruction. Pour l’orateur, cette rencontre avec la presse vise à prime à bord à entamer une phase de sensibilisation de la population, sur les dangers des ralentisseurs sauvages qui occasionnent d »énormes problèmes aux transporteurs et automobilistes, entre autres les accidents, les endommagements ou usure d’engins et les pertes économiques. Et ce, avec le concours de tous les acteurs de la route.
S’il est vrai que les ralentisseurs sauvages causent des désagréments aux transports, il en demeure pas moins vrai «qu’il faut combattre le mal à la racine, en sensibilisant les usagers à limiter les vitesses», a reconnu le ministre en charge des Transports, de la mobilité urbaine et de la Sécurité routière. Et d’ajouter : «Au Burkina, on a une culture de la mobilité, on aime trop la vitesse», a-t-il déploré.
Il faut noter que cette vaste opération contre le phénomène des ralentisseurs illégaux se déroulera du 8 au 23 janvier prochains..
Yannick KOBO