‘@informateur.- Donc le coup d’État est consommé comme ça au Burkina Faso ? Est-ce que dans les académies militaires on enseigne le Palais présidentiel? J’ai l’impression que les militaires aiment les palais, ils n’aiment plus les casernes.
C’est dommage pour un pays comme le Burkina Faso. Un pays dont les défis pour les populations sont tellement nombreux, des attentes tout aussi nombreuses. Et des gens parce qu’ils sont en armes, prennent un pays en otage. Ils prennent des populations en otage. C’est vraiment dommage. Hélas! Mille fois hélas!
Les militaires pensent qu’aujourd’hui, il faut prendre le pouvoir par tous les moyens pour être chef d’État par tous les moyens. Les chefs d’État sont devenus des marionnettes entre les mains des militaires. Les impôts des contribuables achètent les armes et les tenues et ce sont ces armes qu’on retourne contre les populations. C’est dommage et j’ai mal. C’est un cri de coeur que je lance.
Les pays africains, surtout ceux de la sous-région n’ont pas besoin de cela. Le Burkina Faso est un pays qui regorge d’élites au mètre carré. Qu’est-ce qui fait donc que les militaires désertent les frontières pour s’engouffrer dans les palais? Chacun y vient pour jouer sa partition, n’importe laquelle et s’en va.
C’est vraiment dommage! Je crois que l’Afrique, aujourd’hui, a besoin d’une armée de métier qui protège les populations, les institutions et qui est, résolument, au service de la Patrie. Mille fois hélas pour le Burkina Faso, ce pays frère. Que Dieu nous bénisse.
Noël Dourey
Auteur-compositeur
Source: Page Facebook