‘@Informateur.info- C’est dans le malheur qu’on reconnait ses vrais amis. Depuis un mois que la pandémie du covid-19 touche le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire, imposant aux populations déjà vulnérables en temps normal, une vie de confinement l’inaction des opérateurs économiques burkinabè en Côte d’Ivoire est pesante. Quoique eux aussi, touchés par la crise sanitaire liée à la maladie à coronavirus (Covid-19), ils ont là une belle occasion pour exprimer leur solidarité à la fois à l’endroit des autorités ivoiriennes, et leur communauté durement frappée par les restrictions en lien avec cette pandémie qui affecte tous les fondements de l’économie nationale.
En effet, depuis trois semaines au moins, qu’un élan de solidarité nationale se manifeste auprès des autorités sanitaires ivoiriennes et burkinabè pour faire face à ce virus meurtrier, les opérateurs économiques burkinabè en Côte d’Ivoire sont abonnés aux absents.
Un mois après l’apparition de la maladie au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire, aucun don ne serait-ce que symbolique ni à l’endroit du ministère de la santé ivoirien, ni à celui du Burkina, ni à la Représentation diplomatique et consulaire burkinabè en Côte d’Ivoire n’a encore été fait. Et pourtant ces dons auraient pu participer à sauver des vies par le truchement des institutions suscitées. Excepté le groupe cim Métal de Inoussa Kanazoé et le groupe Coris bank de Idrissa Nassa.
Leur inaction est d’autant plus troublante que ce ne sont pas des hommes de qualité qui manquent dans cette communauté pour faire valoir leur générosité et donner en retour, le minimum, à leur communauté et à leur pays d’adoption. En cette période de crise, un don quel que soit sa nature reste un don. Le Covid-19 qui ne connait ni couleur politique ni religion ni encore statut social, frappe dans tous les sens. C’est avec la solidarité de tous que l’on arrivera à dompter cette pandémie et ses effets socio-économiques néfastes.
Les opérateurs économiques burkinabè, les partis politiques burkinabè représentés en Côte d’Ivoire et la multitude d’associations qui donnent à tout vent de la voix ne sauraient restés muets devant cette crise. A travers vos dons, vos actions de sensibilisations etc., tout le monde peut jouer sa partition pour accroître les moyens de lutte du pays. Cela s’appelle assistance à personne en détresse. Rien n’est jamais tard pour bien faire, dit-on. Alors réveillez-vous.
Jean François FALL