@informateur.ci- Pour éviter la politique de la chaise vide et un boycott stérile de l’élection présidentielle du 25 octobre 2025, Jean-Louis-Billon et Ahoua Don Mello ne devraient-ils constituer des options ultimes pour le PDCI et le PPA-CI qui pourraient faire contre mauvaise fortune bon cœur en les acceptant en dernier recours comme leurs candidats, après les avoir rejetés?
Nombre d’observateurs et de militants de ces partis pensent que ces options ne sont pas à négliger. Car avec la caution et la bénédiction de Tidjane Thiam et de Laurent Gbagbo, ces deux têtes fortes seraient en mesure de tenir la dragée haute au candidat du RHDP, le président Alassane Ouattara, dans les urnes.
La question se pose d’autant plus que pour le PDCI-RDA et le PPA-CI, le débat sur les candidatures du président Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam est clos, à moins d’un revirement politique spectaculaire. Le Front Commun PPA-CI / PDCI-RDA n’entend plus, à la lumière de sa dernière déclaration, revendiquer la réhabilitation de ses deux leaders, dès lors que la Cour constitutionnelle n’a pas validé leurs candidatures. Ce chapitre est de ce fait refermé, puisqu’il ne peut plus faire l’objet de contestation au regard de la loi.
Cela a été clairement perçu quand, à la suite du communiqué du Conseil National de Sécurité qui [la veille de la marche prévue le 4 octobre 2025] a déclaré illégale toute manifestation visant à contester les décisions de ladite Cour, le Front a fait savoir que la marche n’avait pas pour objectif de contester les décisions de la Cour constitutionnel. Mais de demander l’ouverture d’un dialogue politique inclusif. La marche a donc été reportée au 11 octobre, nous-dit-on. Et si cette marche se confirmait en dépit du contexte sensible, elle n’aurait plus pour but de contester une candidature ou de réclamer que des candidats non retenus soient réhabilités.
Resteraient donc pour le PDCI et le PPA-CI, les options Billon et Don Mello, en faveur de qui des consignes de vote pourraient être données par leurs partis respectifs. Mais les hautes directions des deux partis se sont déjà montrées inflexibles sur la question. Et rien ne dit qu’elles changeront d’avis. Mais sait-on jamais…
Maurice Konan KOUASSI













