@informateur.ci- La campagne électorale pour la présidentielle du 25 octobre 2025 en Côte d’Ivoire a débuté ce vendredi 10 octobre, en dépit de tout ce que l’on a pu craindre. Autant dire que cette campagne a déjoué toutes les sombres prédictions qui annonçaient une calamité électorale en ce mois d’octobre. A écouter certains, une tempête électorale devait se déclencher bien avant cette campagne qui, pensaient-ils, n’aurait même pas pu démarrer. Vu les discours pessimistes, les revendications de l’opposition, l’atmosphère tendue.
L’alerte, l’on s’en souvient, avait été donnée par les évènements de Yopougon marqués par des casses de véhicules et des troubles à l’ordre public attribués à un parti de l’opposition (qui a très vite démenti cette accusation), les annonces répétées de manifestations et de marches suivies par les mesures d’interdictions prises par les juridictions et autorités compétentes…semblaient conforter les prédictions de ceux qui annonçaient le pire. Heureusement, les intempéries et la mauvaise météo électorale que l’on craignait ne se sont pas produites, jusqu’en ce début de campagne électorale. Bien que le stress lié à cette période sensible habite chacun.
Il faut souhaiter vivement que l’ordre public, la paix sociale, la sécurité des populations et de leurs biens, ainsi que celle des Institutions soient préservés pour une campagne électorale dans le calme et la quiétude, en vue d’une présidentielle apaisée. On comprend donc que les autorités ivoiriennes, à travers le porte-parole du gouvernement, en appelle à la responsabilité de tous…pour éviter à la Côte d’Ivoire une autre crise électorale.
Au plan social et économique : le stress des populations fatiguées des crises électorales qui se répètent inlassablement, appelant à ce que le signe indien soit enfin vaincu ; le stress des travailleurs, commerçants, planteurs, opérateurs économiques, investisseurs, entreprises et autres qui prient pour que des troubles préjudiciables n’impactent pas négativement l’environnement socio-économique en cette période ; le stress des élèves, parents, enseignants et responsables d’établissements scolaires qui redoutent que des évènements ne viennent perturber les cours et compromettre l’année scolaire…
Au plan politique et institutionnel : le stress de l’opposition qui réclame toujours un dialogue politique pour la prise en compte de ses revendications ; le stress du parti au pouvoir qui souhaite un climat politique apaisé ; le stress des candidats qui, en plus de la débauche d’énergie pour lancer leur campagne, craignent que celle-ci ne soit perturbée ; le stress des autorités qui travaillent à ce que la campagne se déroule dans un climat pacifique pour un scrutin tout aussi apaisé ; le stress des observateurs, des partenaires au développement, de la communauté internationale…qui souhaitent également des élections apaisées en Côte d’Ivoire.
En dépit de tout et fort heureusement, le ciel n’est pas encore tombé sur la tête des Ivoiriens et le feu n’a pas été mis au pays. Il faut souhaiter vivement que l’ordre public, la paix sociale, la sécurité des populations et de leurs biens, ainsi que celle des Institutions soient préservés pour une campagne électorale dans le calme et la quiétude, en vue d’une présidentielle apaisée. On comprend donc que les autorités ivoiriennes, à travers le porte-parole du gouvernement, en appelle à la responsabilité de tous…pour éviter à la Côte d’Ivoire une autre crise électorale.
Maurice Konan KOUASSI













