@informateur- Alors que l’Iran déclare ce dimanche avoir atteint ses cibles après avoir lancé, samedi, des salves de drones et de missiles balistiques sur Israël, Tsahal a affirmé de son côté avoir « déjoué » cette attaque.
De fait, Israël dit avoir intercepté 99% des tirs de l’Iran avec l’aide des Etat-Unis et de la France. Cependant les 1% de tirs non interceptés ont pu frapper au moins une base militaire et occasionner des blessés. D’où le succès de l’opération menée par l’Iran contre la coalition qui s’est mise en place autour d’Israël.
L’Iran a prévenu, si Israël s’avisait de réagir à cette attaque la riposte sera massive. L’Iran n’est pas le Hamas ni le Hezbollah, c’est une puissance militaire et Israël le sait très bien au-delà des discours guerriers de Benjamin Netanyahu.
« Nous n’avons aucune intention de poursuivre cette opération, mais si le régime sioniste entreprend une action contre la République islamique d’Iran, que ce soit sur notre sol ou dans les centres nous appartenant en Syrie ou ailleurs, notre prochaine opération sera bien plus importante que celle-ci», a déclaré le général Mohammad Bagheri, chef de l’armée iranienne.
Cette mise en garde vaut également pour les États-Unis à qui l’Iran a menacé de prendre pour cible ses bases militaires en Syrie et en Irak s’ils se rangeaient du côté d’Israël. L’Iran crée ainsi une nouvelle équation dans la région.
Après cette démonstration de force, nul doute que les alliés du Premier ministre israélien le conseilleront la modération pour éviter de les entraîner tous dans une guerre où ils n’ ont pas forcément les moyens d’y faire face. Le cas de l’Ukraine étant un échec patent en termes de soutien attendu par Volodymyr Zelensky.
AS/informateur.ci