@informateur- Le droit humanitaire international est sans ambiguïté. Le fait d’utiliser des objets civils piégés et présentés de façon perfide comme innofensifs est totalement illégal et constitue un crime de guerre, voire contre l’humanité. C’est en fait un acte terroriste. C’est pourquoi le Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations-Unies (ONU) a été saisi par les parties victimes des attentats aux bipeurs piégés, pour que les auteurs de ces actions terroriste soient sanctionnés conformément au droit humanitaire international défendu par l’ONU. La question a été soumise à débat au Conseil de Sécurité le vendredi 20 septembre 2024. Et comme d’habitude, le Conseil de Sécurité où siègent les soutiens inconditionnels d’Israël, notamment les Etats-Unis, semble tergiverser, hésitant à reconnaître la responsabilité de l’Etat hébreu dans les attentats terroristes aux bipeurs piégés.
- Pour une fois, Israël n’a pas le courage de reconnaître et de revendiquer ses »exploits » militaires.
Mais Israël, confronté à l’horreur, à l’illégalité et à la perfidie de ses attentats aux bipeurs piégés, sa nouvelle invention, refuse de les reconnaître. L’Etat hébreu, toujours si prompt à se vanter de sa force et ses exploits militaires, n’est plus fier de reconnaître ses derniers hauts faits inédits de guerre aux bipeurs piégés. Un manque de courage face à l’inacceptable. Une attitude qui démontre que Tel-Aviv est parfaitement conscient du caractère terroriste de sa nouvelle trouvaille de guerre. Il est donc désormais établi qu’en matière de terrorisme, Israël n’a plus de leçon à donner au Hamas ou au Hezbollah. Et doit être dorénavant traité comme tel. Faut-il le rappeler, les attentats aux bipeurs ont fait 37 morts et 3000 blessés, essentiellement des civils, dont des femmes, enfants et personnes âgées dans la rue, les commerces, au travail ou chez eux. Ils ont été victimes de l’explosion simultanée déclenchée à distance, d’appareils de communication, tuant des personnes de façon collective. Sur la question, les regards sont tournés vers l’ONU, d’habitude si prompte à condamner et à sanctionner ce genre d’actes terroristes.
DL/informateur.ci