@informateur.ci- Le Vice-président américain J.D. Vance, appuyé par des émissaires de de la Maison Blanche, est en Israël pour consolider le cessez-le-feu conclus entre l’Etat hébreux et le Hamas mais fragilisé par les accusations mutuelles de violation. Après les échanges d’otages et de prisonniers de part et d’autres, point sur lequel quelques désaccords subsistent, la situation a été marquée dimanche 19 octobre 2025 par une escalade militaire qui s’est soldée par des raids israéliens à Gaza et des actions du Hamas sur le théâtre des affrontements. Si tous les otages vivants ont été libérés, Israël a annoncé que 16 dépouilles mortelles d’otages sont encore manquantes.
Le Hamas, de son côté, réclame la libération de l’ensemble des prisonniers palestiniens détenus en Israël. Ces nouvelles tensions ne sont pas faites pour progresser facilement vers les autres étapes de l’accord de paix, à savoir le déploiement de la force internationale pour laquelle au moins 200 soldats américains sont arrivés dans la zone tampon délimitée pour l’interposition entre Tsahal et le Hamas. Une force à laquelle les extrémistes du parti du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou Likoud sont opposés, mais dont le déploiement est exigé par Donald Trump, initiateur de l’accord de cessez-le-feu à Gaza.
Plusieurs pays européens sont annoncés pour rejoindre bientôt cette force d’interposition. Il est prévu aussi le désarmement du mouvement islamiste palestinien et l’érection d’une Autorité politique et administrative qui va gérer Gaza, en dehors de l’Autorité palestinienne actuelle récusée par Israël. Autant de questions particulièrement délicates, auxquelles les parties impliquées et les facilitateurs devront trouver des réponses consensuelles.
Maurice Konan KOUASSI





