@informateur- C’est sous les encouragements et les vivats du camp Démocrate que la Vice-présidente américaine, Kamala Harris, s’est engagée, ce jeudi 23 août 2024, à être la candidate de son parti à l’élection présidentielle de novembre 2024. Elle a dit oui à cette mission lors de l’investiture des Démocrates, au terme de la Convention du parti qui a duré quatre jours à Chicago, au United Center. Elle prend donc officiellement la tunique de la candidate démocrate pour en découdre dans les urnes le 5 novembre prochain avec le candidat du parti Républicain, l’ancien président Donald Trump, lors du prochain scrutin présidentiel aux Etats-Unis.
Kamala Harris remplace ainsi, presqu’au pied levé, l’actuel président américain Joe Biden qui a dû lui céder le flambeau de candidat du parti Démocrate en raison de sa méforme au plan de la santé et de son âge jugé avancé. En réalité, Joe Biden paye son débat raté il y a quelque temps face au perspicace et énergique candidat Républicain, l’ancien Président Donald Trump qui l’a dominé et raillé. Ce jour-là (le 27 juillet 2024), Joe Biden est apparu dans une trop petite forme. Très diminué, il n’a pu tenir le débat face à Trump. Ce vacillement qui a fait craindre pour sa santé physique et ses aptitudes mentales, vu son âge (81 ans), a été un véritable signal d’alarme pour son parti au sein duquel cette question a fait débat. L’avis général l’a emporté et les cadres les plus influents du parti Démocrate se sont succédé pour lui demander avec insistance de se retirer pour passer le témoin à un candidat plus jeune et plus apte.
Aussi les regards se sont-ils rapidement tournés vers la Vice-présidente Kamala Harris, 59 ans. Elle a été proposée pour remplacer Joe Biden qui a finalement accepté son sort. Désormais Kamala Harris, ainsi investie, va faire campagne avec son colistier Tim Walz. Se définissant comme celle qui va rassembler tout le peuple américain et se mettre à l’écoute de ses aspirations, elle doit défendre les couleurs du camp Démocrate contre le redoutable adversaire Républicain Donald Trump, en novembre prochain lors de la présidentielle américaine.
DL/informateur.ci