Informateur.info- L’affaire écoutes téléphoniques continue d’alimenter l’actualité faire couler beaucoup d’encre. Et depuis que cette affaire a éclaté, les relations entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso se sont effritées surtout avec les autorités de la transition. Chaque camp affûte ses arguments. De l’autre côté du pays des hommes intègres, l’on soutient de l’authenticité de ces écoutes. Tandis que les proches du président de l’assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro versent dans des déclarations à l’allure de défense. C’est dans ce même élan que Christian Abel Djohoré, l’un des très proches à Guillaume Soro a animé dimanche 6 décembre 2015, une conférence de presse dans un restaurant sis aux 2 plateaux.
« C’est pour le respect du peuple burkinabé que nous n’avons pas trouvé utile de répondre à un premier ministre fut-il sortant. Nous sommes en train d’assister à un ballet des ingrats. Zida fait partie de ces danseurs. Zida n’est pas loin de Juda » a craché Abel Djohoré. Qui ajoute que « nous ne voulons pas verser dans la polémique. Pour des règlements de compte politique, on peut cautionner le faux mais qui ne fait pas de ce faux le vrai ». L’autre sujet évoqué au cours de cette conférence de presse est surtout la question du parti unifié. Pour le cadre du Rdr et du RHDP, le parti unifié « sera une réalité n’en déplaisent les irréductibles qui naissent ». Quant au comportement de certains cadres de son parti qui ne comprennent pas encore la démarche des deux grands (Bédié et Ouattara), il a appelé ces derniers à ne pas « mettre en doute les paroles du président Ouattara. Parce que quand il dit, il le fait. Comme il a dit que le parti unifié se fera dans le premier trimestre de 2016, le parti unifié sera une réalité et j’y crois ». A en croire le député de Ouragahio-Bayota, le Rdr ne doit pas adopter l’ingratitude face à Bédié. « Le président Bédié a tordu le cou aux résolutions du congrès du Pdci pour apporter son soutien au candidat du RHDP en 2010. Voyez-vous jusqu’où l’engagement de l’homme est allé. A l’élection de 2015, Bédié lui a apporté encore son soutien ». « Le parti unifié verra le jour selon le vœu de Bédié et de Ouattara. Et avec le Pdci réunifié, le verrou de l’alternance saute. Que l’ingratitude des uns et des autres ne nous fassent pas perdre les élections en 2020».
Bosco de Paré