Informateur.info- A l’occasion de la cérémonie marquant la fin de la 2ème réunion du conseil conjoint des chefs coutumiers et des anciens (CCCA) de Côte d’Ivoire et du Libéria tenue du 16 au 18 janvier 2016 à Guiglo, en présence de son Excellence Johnson Sirleaf, le président Ouattara s’est prononcé sur des questions d’actualité. Notamment, la réouverture de la frontière entre le Libéria e la Côte d’Ivoire après la fin de la maladie à virus hémorragique et le départ de la mission des nations unies pour le Libéria (MINUL). Le chef de le l’Etat ivoirien, il n’est pas question que l’ONUCI et la MINUL mette fin à leur mission avant la présidentielle au Libéria.
En exorde, Alassane Ouattara, se prononçant sur la question de la réouverture des frontières en présence de son homologue libérienne a dit s’en tenir aux prescriptions de l’organisation mondiale de la santé (OMS). « J’ai écouté avec beaucoup d’attention, la réouverture des frontières. Hier soir nous avons eu une rencontre avec les deux délégations. Et comme vous le savez, c’est une recommandation de l’organisation des nations-unies d’attendre 90 jours après la fin de la fièvre Ebola, après les 42 jours de dernières indications pour procéder à l’ouverture de la frontière. Donc je puis vous assurer que nous sommes impatients de rouvrir les frontières. Ce qui aura lieu comme vous le savez en mars prochain. C’est mon souhait ». Quant au second sujet, qui trait au départ de la mission des nations-unies au Libéria, le numéro 1 ivoirien s’est voulu le réceptacle des deux pays. Pour lui, il n’est pas question que les nations unies quittent le Libéria et la Côte d’Ivoire son pays maintenant. D’où son appel aux nations-unies d’encourager les bons élèves. « J’ai écouté tout à l’heure le représentant de la MINUL en indiquant que la fin de la MINUL au Libéria est prévu pour mi 2016 (juin 2016). Je voudrais lui dire que nous ne sommes pas d’accords. Mme la présidente et moi-même allons saisir Ban Ki Moon pour demander que la mission de la MINUL comme l’ONUCI soit prolongée jusqu’aux élections présidentielles du Libéria. C’est-à-dire en octobre 2016 au moins. Donc nous saisirons le secrétaire général Ban Ki Moon par écrit pour faire cette demande qui à mon sens ne peut être refusée, compte tenu des progrès importants qui ont été faits en Côte d’Ivoire et au Libéria. Je demande donc aux Nations–Unies d’encourager les bons élèves » a-t-il dit. Avant de se féliciter de la rencontre du jour entre les chefs traditionnels et les représentants de leurs zones transfrontalières. Toute chose qui « nous permet de célébrer la fraternité retrouvée entre nos deux pays. Ça nous donne l’opportunité en tant que dirigeants politiques de renforcer notre coopération et les liens qui unissent la Côte d’Ivoire et le Libéria en vue de garantir une paix et une stabilité durable. Les conditions de sécurité à nos frontières communes se sont considérablement améliorées et la paix est aujourd’hui une réalité tangible grâce aux efforts déployés au plus haut niveau à votre initiative, au renforcement de la coopération entre nos autorités notamment les ministres de l’intérieur et de la sécurité et à tous les niveaux aussi bien civil que militaire de faire en sorte que nous ayons la sécurité tout le long de la frontière.
Bosco de Paré, envoyé spécial Informateur.info