Informateur.info- Le mandat d’arrêt international lancé par le tribunal militaire burkinabé contre Guillaume Soro est très mal apprécié par l’Assemblée nationale ivoirienne qui est montée au créneau. A terme d’une session extraordinaire, ce mercredi 20 janvier, le bureau du parlement ivoirien s’est dit indigné par cet acte des autorités judiciaires burkinabé. Dans un communiqué rendu public, les députés ivoiriens se sont insurgés et exigent le retrait pur et simple de ce mandat d’arrêt. «Le bureau politique s’indigne et condamne avec la dernière énergie cette attitude qui bafoue l’immunité parlementaire du président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire et qui pourrait sacrifier sur l’autel de la politique les intérêts de ces deux peuples qui ont une longue tradition d’amitié et de fraternité», y lit-on. Le bureau politique s’est aussi inquiété que cette attitude ne favorise «un sentiment de rejet préjudiciable aux relations d’amitié et de fraternité entretenues par les deux pays». C’est pourquoi, cette session présidée par la vice-présidente Sarra Sako Fadika préconise comme l’a déjà indiqué le président Alassane Ouattara, le règlement de cette crise par la voie diplomatique. En effet, le président ivoirien avait dénoncé en débuté de semaine, la forme de saisine des autorités burkinabé évoquant même à propos de ce mandat d’arrêt international «un mépris des us et coutumes en la matière» Jean François Fall