Informateur.info- Depuis jeudi, un mandat d’arrêt contre Guillaume Soro a été transmis à Interpol à Abidjan par la justice Burkinabé. C’est un regain de la tension dans l’affaire de prétendues écoutes téléphoniques relatives au putsch manqué au Burkina pendant la transition. A Duékoué où il était le patron de la cérémonie de l’apothéose de la caravane de la solidarité et de la paix, co-organisée par la diaspora Wê de l’Italie, les populations à travers leurs interlocuteurs lui ont marqué leur soutien dans cette épreuve, samedi 16 janvier 2016. Une occasion, que son représentant, Abel Djohoré, Député de Ouragahio-Bayota, n’a pas ratée pour rassurer son auditoire. «Vous comptez beaucoup pour le président Guillaume Soro. Empêché pour raison de calendrier chargé, il m’a dépêché pour être avec vous. Il me charge de vous dire qu’il est et reste serein. On peut retarder le destin, mais on ne peut pas l’annuler. Ce n’est pas correct, et donc il n’y aura rien. Il n’y aura rien, pour la simple raison, qu’il n’y a rien dans cette accusation. Le Président Guillaume Soro me charge de vous transmettre sa gratitude, pour le soutien sans faille que vous lui apportez dans cette autre épreuve»,a-t-il déclaré sans autres formes d’interprétation.
Sur cet aspect, dira t-il, le soutien du président de la République à la seconde personnalité du pays est sans équivoque. Le récent limogeage des ministres Diby et Gnénéma, respectivement ex-ministre des affaires étrangères et des gardes des sceaux ministre de la justice en dit long sur sa volonté de ne pas lâcher du lest en livrant le président Guillaume Soro aux scélérats et autres séides de la vengeance inutile et la haine exacerbée.
Bosco de Paré
Informateur.info