@informateur- Rideau ! Il n’y aura plus de poursuites contre d’autres personnes à la Cour pénale internationale (CPI), relativement à l’affaire ivoirienne. En effet, la justice internationale a décidé de fermer le dossier concernant la Côte d’Ivoire, après 14 ans d’enquêtes et de procédures judiciaires.
Cette décision signifie que la CPI ne mènera plus d’actions judiciaires ou d’enquêtes supplémentaires concernant les événements survenus en Côte d’Ivoire pendant et après la crise post-électorale de 2010-201. Ainsi, après l’acquittement du Président Laurent Gbagbo et de son ancien ministre des Sports Charles Blé Goudé au terme d’une procédure qui a duré plusieurs années, c’est la fin de tout à la CPI pour ce qui est du dossier ivoirien.
Faut-il le rappeler, le dossier ivoirien à la CPI a principalement concerné les violences post-électorales qui ont fait officiellement 3000 morts après le heurt électoral à la suite du second tour de l’élection présidentielle de 2010-2011 en le président sortant Laurent Gbagbo et son adversaire Alassane Ouattara. Transféré le 29 décembre 2011 à la prison de Shevenigen à La Haye, siège de la CPI, après sa chute du pouvoir en avril 2011, le Président Laurent Gbagbo qui y sera rejoint un peu plus tard par Charles Blé Goudé, a finalement été soustrait, en même temps que son coaccusé, des charges de crimes contre l’humanité alléguées à son encontre, faute de preuves.
Sans doute, la fermeture du dossier ivoirien à la CPI résulte-t-elle de l’absence de nouvelles preuves suffisantes pour poursuivre d’autres individus. Ou alors la CPI est-elle parvenue à la conclusion que les juridictions nationales en Côte d’Ivoire sont désormais en mesure de traiter les affaires restantes. Cette décision marque assurément la fin d’une longue période d’implication de la CPI dans le dossier ivoirien.
DL/Informateur.ci (Avec SHED TIMES New)