Dans cette déclaration parvenue à notre rédaction, le Conseil national des Burkinabè en Côte d’Ivoire (CNBCI) réagit à l’annulation des mandats d’arrêt contre Blaise Compaoré et Guillaume Soro. La structure du président Salogo Mamadou parle d’une décision salutaire.
Le Conseil National des Burkinabè en Côte d’Ivoire (CNBCI) a accueilli avec soulagement, le jeudi 28 avril, la décision de la levée des mandats d’arrêt émis le 15 janvier 2016 contre le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Guillaume Kigbafori Soro et l’ex-président du Faso, Blaise Compaoré. Le Conseil salue cette décision de la Cour de cassation qui intervient plus de trois mois après l’émission de ces mandats confligènes, et manifestement émis au mépris des règles élémentaires de la justice.
A travers cette décision, la Cour de cassation vient tout simplement de donner au monde la preuve que la justice burkinabè n’agit pas sur la base des humeurs ou des règlements de comptes. Mais qu’elle est soucieuse du respect scrupuleux des procédures en vigueur.
Le Conseil National des Burkinabè en Côte d’Ivoire est d’autant satisfait de l’annulation de ces mandats d’arrêt dans la mesure où les deux personnalités visées vivent en Côte d’Ivoire où se trouvent plus de quatre millions de Burkinabè. Autant donc ces mandats nous laissaient perplexes, autant ces annulations nous confortent dans notre détermination et dans notre volonté d’œuvrer à la construction d’un environnement de paix et de cohésion entre les peuples burkinabè et ivoirien.
Le Conseil national des Burkinabè en Côte d’Ivoire salue encore une fois cette décision de justice et exhorte le tribunal militaire à faire diligence pour solder le dossier relatif au putsch du 16 septembre 2015. Le Burkina Faso ne saurait se payer le luxe de s’éterniser sur des questions de justice biaisées alors que le peuple attend avec impatience de voir son quotidien s’améliorer ; et de vraies questions de développement qui éloignerait le Burkina du spectre de l’instabilité attendent d’être mises en œuvre par les nouvelles autorités.
Abidjan le 29 avril 2016
Le Président
Salogo Mamadou