Le Burkina Faso compte sur la Côte d’Ivoire, notamment sur l’expertise du président Alassane Ouattara pour booster sa relance économique. C’est la quintessence de la visite à Abidjan, ce mardi 31 mai, du président du parlement burkinabè, Salif Diallo, à la tête d’une délégation composé du ministre des Affaires étrangères burkinabè, Alpha Barry. «Nous sommes venus remercier le président Ouattara pour son action pour la paix au Burkina Faso et en Afrique de l’Ouest. Nous nous sommes permis de lui demander de nous appuyer pour la relance économique du Burkina Faso», a indiqué Salif Diallo. Un appui à la relance économique qui passe, en partie, par la réactivation du Traité d’Amitié et de Coopération ivoiro-burkinabè dont le dernier sommet s’est tenu à Ouagadougou en fin juillet 2014. Soit trois mois avant la chute du Président Compaoré qui a démissionné du pouvoir sous la pression de la rue. Selon donc le président ivoirien, les sommets du TAC, cadre formel d’une coopération fructueuse entre les deux Etats mis en place en 2008 sous les présidents Compaoré et Gbagbo, vont reprendre. «Nous avons convenu de reprendre la préparation du sommet du traité d’amitié et de coopération qui est prévu fin juillet, à Yamoussoukro »,a soutenu le président Ouattara.
Cette visite de la deuxième personnalité de l’Etat Burkinabè en Côte d’Ivoire marque le réchauffement des relations entre les deux pays frère. Faut-il le rappeler les relations entre la Côte d’Ivoire et le Burkina s’étaient grippées à la suite de l’émission d’un mandat d’arrêt émis par le tribunal militaire burkinabè courant janvier contre Guillaume Soro. Un mandat lancé sur la base d’un enregistrement supposé entre Guillaume Soro et l’ex-ministre des Affaires étrangères burkinabè, Djibrill Basolé.
Source : lageneraledepresse.net