Informateur.info- L’affaire des écoutes téléphoniques et du mandat d’arrêt international lancé contre la 2ème personnalité continue de défrayer la chronique et alimenter les débats. El Hadj Amadou Arnaud Coulibaly opérateur économique s’est invité dans le débat. Sans détours, il assène ses vérités à la juge française Sabine Khéris et aux nouvelles autorités burkinabés.
« Je ne suis pas politique mais le point de vue du citoyen lambda que je demeure est qu’en toute chose, il faut de la mesure. Le Président Guillaume Kigbafori Soro n’est pas sorti du néant vagissant, loin s’en faut! C’est un militant dans le sens noble du terme. Je dirai même plus, c’est un résistant. Une telle personnalité qui plus est a été désignée l’ homme de l’année en 1989, Secrétaire général du plus puissant syndicat estudiantin de l’époque, Secrétaire général des Forces nouvelles, ministre et Premier ministre de la République avant d’arriver au Perchoir donc N°2 mérite sinon respect, du moins considération. Je ne suis pas un expert en télécommunication mais je croyais écouter l’émission radiodiffusée à succès ‘‘Afterwork’’. Où étaient ceux qui plastronnent aujourd’hui sur le tube cathodique et la presse pendant les pires moments de la lutte pour une Côte d’Ivoire juste, démocratique et prospère ? Concernant le désormais fameux mandat d’emmener, je déplore non sans condamner avec vigueur, l’attitude pour le moins incongrue et révoltante de la juge Sabine Khéris. Toutefois, je la comprends : elle est vraisemblablement en mission commandée. L’objectif était d’humilier notre président de l’Assemblée nationale. Sans être dans le secret des démons, je présume qu’une photo du président Guillaume Kigbafori menotté aurait fait les choux gras des ennemis de la Côte d’Ivoire. Mais Dieu étant Dieu, les commanditaires auréolés de la couardise qui leur sied ont encore échoué lamentablement. Concernant le remaniement ministériel, reconnaissons qu’il y a du sang neuf. Pour ma part, il faut réduire drastiquement le train de vie de l’Etat et continuer de bâtir une nation forte avec encore plus d’infrastructures. Que dire du présumé mandat d’arrêt international qui aurait été lancé contre notre cher président Guillaume Kigbafori Soro par les nouvelles autorités burkinabè. Je n’ose pas le croire un seul instant à cause des relations séculaires qui ont de tout temps existées entre nos deux pays. Diantre où allons-nous ? Sachons raison garder et surtout évitons d’être ingrats dans cette vie qui est éphémère autant que l’est le pouvoir. Même si par extraordinaire, il était avéré l’authenticité de la prétendue conversation téléphonique, je pense que des voies plus plausibles devraient être explorées. J’ai peur qu’il ne s’agisse là d’un complot ourdi par des individus, des poltrons tapis dans l’ombre. De toutes les façons, le président Guillaume Kigbafori Soro en a vu des vertes et des pas mûres. On veut lui faire payer sa bravoure légendaire ; mais Dieu aidant, l’ancien séminariste s’en sortira et les commanditaires et autres revanchards seront dans leurs petits souliers. Permettez que je salue la grandeur d’âme du N°1 ivoirien qui, à l’instar de notre Président de l’Assemblée nationale, garde sa sérénité légendaire et exemplaire intactes. Quant à ce qui est advenu au Splendid Hôtel je condamne fermement et vigoureusement cet acte crapuleux. Je demanderai à mes compatriotes de continuer de faire bloc autour des présidents Ouattara, Aimé Henri Konan Bédié et Guillaume Kigbafori Soro. Ce, de manière sincère comme nous l’avons modestement et franchement réussi à Ouollo et Sinématiali. Je vous remercie et souhaite une longévité de diamant à votre organe qui est mon organe de chevet. Bonne et heureuse année à tous et à toutes pour que vive une Côte d’Ivoire réconciliée et émergente ! »
Propos retranscrits par Bosco de Paré
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