@informateur- Le Conseil du Café cacao a révélé dans un communiqué, mercredi, que des exportateurs et des sociétés coopératives agréés se livrent au surpaiement du Café-cacao. Toute chose que l’Organe de régulation dénonce en rappelant surtout aux exportateurs que cette pratique est interdite.
Cela, conformément aux dispositions de l’article 18 du décret Numéro 2012-1008 du 17 octobre 2012, fixant les modalités de commercialisation du binôme Café-cacao qui stipule que «Tout contrevenant à cette disposition s’expose au paiement d’une pénalité de 10% du produit concerné au profit du Conseil du Café-cacao et au retrait de son agrément en cas de récidive».
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Ce rappel des dispositions règlementaires aux concernés par le régulateur soulève une levée de bouclier. Si les exportateurs et les sociétés coopératives ne tiennent pas à payer une pénalité, les syndicats eux n’apprécient pas qu’on oppose ce règlement dans un contexte où le déficit de la production du cacao devrait permettre aux producteurs d’en tirer un profit.
Pour le Syndicat national agricole pour le progrès en Côte d’Ivoire (Synapci) qui a co-animé une conférence, jeudi, le Conseil du Café-cacao gagnerait tout simplement à augmenter le Prix bord champ fixé à 1000FCFA/Kg. Estimant que la note du Conseil du Café-cacao empêche les producteurs d’améliorer leurs revenus.
En attendant la réaction d’autres organisations professionnelles et syndicales, et un éventuel règlement de cette crise ouverte, beaucoup de coopératives concernées par cette mesure ont déjà annulé leurs connaissements pour ne pas être sous le coup de la pénalité de 10%.
Charlène ADJOVI