‘@informateur- Liz Truss a été désignée, pour prendre la succession de Boris Johnson par les quelque 160 000 membres du parti conservateur. A 47 ans, elle devient, ainsi, la troisième femme à occuper le poste de Première ministre de l’histoire du Royaume-Uni. Sa nomination officielle se fera, mardi, lors d’une cérémonie avec Elizabeth II.
Fidèle de Boris Johnson, entrée au cabinet en 2014, l’ancienne ministre des Affaires étrangères est connue pour son parcours politique atypique et son franc-parler.
Née en 1975 à Oxford, d’un père professeur de mathématiques à l’Université et d’une mère, infirmière et enseignante, Liz Truss a grandi au sein d’une famille qu’elle a déjà décrite comme « très à gauche » comme le relevait The Observer dès 2009. Son père avait rejoint les rangs de la Campagne pour le désarmement nucléaire (CND). Selon les informations de The Observer, ses parents ont été « horrifiés » en apprenant que leur fille était désormais membre du parti conservateur, elle qui était centriste, à l’origine.
La jeune Britannique intègre la prestigieuse université d’Oxford en 1993, pour y étudier les sciences politiques, la philosophie et l’économie. A l’université rappelle-t-on la jeune Liz Truss a présidé le groupe de militants libéraux-démocrates du campus. Centriste ayant baigné dans des idées de gauche, l’étudiante se positionne en faveur de l’abolition de la monarchie au Royaume-Uni.
En 2014, quatre ans après avoir été élue parlementaire pour la circonscription de South West Norfolk, Liz Truss devient, à 38 ans, la plus jeune femme membre du cabinet au Royaume-Uni. L’élue conservatrice est nommée secrétaire d’Etat à l’Environnement, à l’Alimentation et aux Affaires rurales, puis secrétaire d’Etat à la Justice en juillet 2016, sous l’autorité de la Première ministre Theresa May. Secrétaire en chef du Trésor en 2017, elle devient secrétaire d’Etat chargée du Commerce international en 2019, puis, deux mois plus tard, ministre des Femmes et des Egalités. Liz Truss gravit un échelon supplémentaire en septembre 2021, lorsqu’elle est nommée à la tête du secrétariat d’Etat des Affaires étrangères, du Commonwealth et du Développement.
Promue ministre des Affaires étrangères en 2021, elle a eu à s’occuper de l’épineux dossier nord-irlandais, qui empoisonne les relations entre Londres et Bruxelles.
Alfred SIRIMA
avec France 24 et Rfi