‘@Informateur- «La Russie a coupé ses livraisons de gaz, les prix ont subitement augmenté en Europe, et maintenant, ils se demandent tous comment ils vont passer l’hiver», a déclaré le président turc en visite, ce mercredi, en Serbie. Et de prévenir qu’il est évident «que si tout le monde l’attaque, la Russie va utiliser les moyens, et les armes à sa disposition. (…) La Russie n’est donc pas un pays qu’on peut prendre à la légère».
Le président Turc qui joue un rôle de médiateur privilégié dans la crise Russo-Ukrainienne malgré l’appartenance de son pays à l’OTAN n’a pas manqué d’accuser les occidentaux de mener une politique de «provocation» envers la Russie. Faisant allusion aux sanctions massives qui ont eu pour conséquence la flambée des prix et l’inflation généralisée.
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Connu pour ne pas avoir la langue de bois, Recep Tayyip Erdoğan a toujours affiché une posture indépendante vis-à-vis de l’OTAN et ses alliés occidentaux. Sur le dossier russe le président turc a dénoncé non seulement les sanctions imposées au pays mais a surtout refusé de les appliquer en Turquie.
Lui qui jouit d’un succès diplomatique international pour avoir permis la négociation de l’accord entre la Russie et l’Ukraine sur la reprise des livraisons du blé, conseille aux occidentaux enclins aux sanctions la politique «d’équilibre».
Alors que le président turc s’exprimait à Belgrade en Serbie, le président Vladimir Poutine qui prenait part, ce mercredi à un forum économique, a déclaré qu’il est impossible d’isoler son pays de la scène internationale. «Peu importe combien certains voudraient isoler la Russie, il est impossible de le faire», a -t-il martelé.
Alfred SIRIMA