Le juge qui avait interdit à Omar el-Béchir de quitter le territoire sud-africain a mené une violente charge contre les autorités. De son côté, la CPI a rappelé Pretoria à ses obligations.
Le 25 sommet de l’Union africaine ne laissera peut-être pas la trace que le président Zuma souhaitait. La polémique ne cesse d’enfler après le départ, contre l’avis de la justice sud-africaine, du président soudanais Omar el-Béchir, recherché pour génocide par la Cour pénale internationale (CPI) et venu participer au 25e sommet de l’UA à Johannesburg.
Le gouvernement sud-africain a enfreint la Constitution en n’arrêtant pas Omar el-Béchir, a ainsi estimé lundi un tribunal sud-africain. « L’attitude (des autorités) qui ont échoué à prendre des mesures pour interpeller et arrêter le président du Soudan Omar el-Béchir est en contradiction avec la Constitution de la République sud-africaine », a déclaré le juge Dunstan Mlambo, qui avait interdit la sortie du territoire sud-africain au président soudanais. Le jugement a été rendu alors qu’Omar el-Béchir était déjà dans l’avion pour Khartoum.
JeuneAfrique