@informateur- Le lanceur d’alerte Julian Assange, fondateur de WikiLeaks, poursuivi depuis 2017 par la justice américaine qui réclamait son extradition pour avoir exposé au grand jour, à partir de 2010, plus de 700:000 documents confidentiels portant sur les activités militaires et diplomatiques américaines, en particulier en Irak et en Afghanistan, a négocié un accord de plaider-coupable avec la justice américaine.
L’information a été donnée par WikiLeaks le soir du lundi 24 juin 2024. »C’est un immense soulagement », s’est réjoui l’un de ses avocats, Me Antoine Vey, car à la suite de l’accord de plaider ainsi conclu, Julian Assange sera libéré après cinq (5) de détention provisoire au Royaume-Uni où il était emprisonné depuis 2019.
Une vidéo a d’ailleurs été diffusée à cette occasion par WikiLeaks, montrant l’homme libre et marchant pour monter dans l’avion qu’il a emprunté à Londres pour se rendre aux USA où il va comparaître le mercredi 26 juin 2024 devant un tribunal fédéral des îles Mariannes, territoire américain du Pacifique, avant de retrouver sa famille dans son Australie natale. En effet, il devrait être condamné par la justice américaine à 62 mois de prison, une peine déjà couverte par sa détention provisoire à Londres.
»C’est un immense soulagement pour tous les gens qui, à travers le monde, sont évidemment très nombreux, que ce soit des journalistes, des militants, des ONG, des avocats, des juristes, enfin des centaines de millions de gens qui suivaient le sort de Assange et qui, aujourd’hui, pour la première fois depuis quinze ans, l’ont vu dans cette vidéo qui a été diffusée par WikiLeaks marcher à l’air libre et monter dans un avion« , a dit l’avocat du lanceur d’alerte qui a longuement commenté la libération de son client. « ‘Il a plaidé coupable, mais ce qui compte c’est qu’il est libre (…) Pour ceux qui l’ont vu dans des conditions extrêmement difficiles à la prison de haute sécurité de Bellemare, c’est une image magnifique et on imagine qu’il va pouvoir enfin revoir ses enfants, pouvoir lire les livres qu’il veut, pouvoir choisir la nourriture qu’il a envie de manger et ça va être, j’espère une nouvelle vie pour Assange après la première vie de Assange ».
DL/Informateur.ci Avec Franceinfos