Du 15 au 17 mai dernier s’est déroulée, à l’espace Canal au Bois de Treichville, la 2é édition du Festival de la Fraternité Abidjan-Ouagadougou. Informateur.info a rencontré son promoteur, M.Pascal Dimzouré qui a bien voulu faire le point de cet événement.
Que peut-on retenir de la 2éme foire marchande qui s’est tenue en mi-mai à Abidjan ?
Je vous remercie pour votre intérêt à ce festival qui se veut un cadre d’expression culturel et économique de notre diaspora. Cette deuxième édition était particulière, vu la participation cette année d’exposants venus du Burkina Faso. Et qui sont repartis très satisfaits et promettent de revenir en grand nombre l’année prochaine. On peut retenir le plateau artistique qui a vu le passage de plus de 30 artistes ivoiriens et burkinabé. Le festival a également enregistré la participation de l’association des élèves et étudiants burkinabè de Côte d’Ivoire qui ont animé un forum sur le thème du festival. Et la grande nuit des trophées Burkindi qui ont été décernés. En somme on a eu un festival très riche en couleur cette année.
On note effectivement que ce festival a été un succès comparativement à la 1ere édition. A ce festival on a noté une présence de certains leaders de la communauté qui ont effectué le déplacement sur le site. Un pas de plus?
C’est un pas de plus en effet dans l’organisation pratique du festival. Pour ce qui est de l’engouement nous nous attendions à plus de monde mais nous ne sommes qu’à notre 2è édition. Nous pensons renforcer notre stratégie de communication auprès de la communauté. Les leaders étaient présents et la diplomatie aussi.
Avant la tenue du Festival vous avez séjourné à Ouaga dans le cadre de la promotion de l’évènement pensez-vous avoir pu capitaliser cette sortie en obtenant le soutien espéré ?
Mon voyage à Ouaga m’a permis de rentrer en contact avec plusieurs institutions qui se sont engagées à promouvoir le festival et la foire au Burkina. On peut noter la Chambre du Commerce et de l’Industrie, l’Agence de Promotion des Exportations du Burkina, le Ministère de la Culture. C’est pour vous dire que tous ceux qui ont participé à la foire ont été informés par l’APEX Burkina. Aujourd’hui nous sommes dans le répertoire des foires crédibles de cette institution. Il était important de faire connaitre cette manifestation au Burkina. Vu la situation du pays on ne pouvait rien attendre financièrement des autorités, contrairement à ce que pensent certains.
Une idée des artistes burkinabè qui ont apporté leur grain de sel à la manifestation ?
Il y a eu de nombreux artistes Burkinabè dont Awa Boussim et Yoni. Ces derniers étaient accompagnés par d’autres artistes ivoiriens.
Pensez-vous déjà à la 3é édition ?
Pour nous la 3é édition sera celle de la maturité, et nous pensons que la transition sera derrière nous aussi parce que la situation sociopolitique du pays n’a pas joué en notre faveur. Nous allons encore redoubler de communication pour que nos leaders et parents s’approprient ce festival qui se veut un instrument d’unité. Je termine en disant merci a tous ceux qui de loin ou de près on participé a la réussite de cette édition. Sans oublié le Consul général qui n’a ménagé aucun n’effort pour nous accompagner, il a été d’un grand soutien à la réalisation de ce festival. Il y a aussi le Chargé d’Affaire de l’Ambassade, le CBC, le CCI/BF, le conseiller économique de l’Ambassade qui nous ont soutenus.
Mot de fin
Mon mot de fin ira à l’ endroit de ceux qui tentent toujours de donner une connotation politique à ce festival. Qu’on nous donne le nom ou la photo d’un seul leader politique invité à ce festival ? Ce que j’ai compris dans notre communauté, quand vous vous battez positivement pour elle, il y a toujours des gens de mauvaise volonté qui veulent vous mettent des battons dans les roues. Mais qu’ils sachent que leur méchanceté nous grandit parce qu’en le faisant ils nous amènent à prendre la mesure de l’importance et l’immensité de ce projet. Pour terminer, on ne peut pas cachet le soleil avec la main. Le FFAO vivra et nous donnons rendez-vous au public en 2016.
Propos recueillis par Amadou Dagnogo