Moussa Sanou est délégué au Conseil Supérieur des Burkinabè de l’extérieur (Csbe) avec pour zone de compétence, le District Autonome de Yamoussoukro, la Région du Bélier et celle du N’Zi.Dans cet entretien, il explique comment les burkinabè se mobiliser pour accueillir le président Roch Marc Christian Kaboré.
LGP : Comment préparez-vous l’arrivée du gouvernement burkinabè au 7ème sommet du TAC à Yamoussoukro?
Sanou Moussa : Pour le 7 ème Traité d’Amitié et de Coopération ivoiro-burkinabè qui se tient du 23 au 27 juillet prochain à Yamoussoukro, c’est tout un honneur pour notre communauté de recevoir notre président, de le voir et de le toucher. Pour cela, nous avons mis sur pied des commissions pour réserver un bon accueil au gouvernement burkinabè qui arrive à Yamoussoukro. Nos compatriotes viendront de plus de six départements de Côte d’Ivoire. Il y a trois étapes. Dès ce dimanche 22 juillet, on reçoit les experts qui arrivent du Burkina et qui commencent dès lundi 23 juillet la réunion préparatoire du sommet. Ensuite le jour suivant, le Premier ministre et son gouvernement arriveront pour le Conseil conjoint du gouvernement. Et la dernière étape sera consacrée à l’arrivée des présidents ivoirien et Burkinabè le jeudi 26 juillet. C’est le jour de l’apothéose où tout la diaspora burkinabè se rendra à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny pour leur réserver un chaleureux accueil.
Qu’attendez-vous du forum des hommes d’affaires qui va se tenir en marge de ce sommet?
Concernant le forum, il faut dire qu’il est beaucoup attendu. On est quitté à Africalia au Burkina et le Burkina a passé le flambeau à la Côte d’Ivoire. Le prochain Africalia se passera ici en Côte d’Ivoire. Et pendant ce sommet il va y avoir le mini Africalia. Nous, hommes d’affaires des deux États attendons beaucoup de ce forum. Cette importante rencontre sera présidée par les deux Premiers ministres. Et aussi les deux ministres du commerce de ces deux pays. Le forum va se poursuivre jusqu’Abidjan du 29 au 30 juillet prochain. Il est organisé par la Chambre du Commerce et de l’Industrie de Côte d’Ivoire. Nous sommes prêts. A ce sujet nous avons eu une réunion ce samedi 21 juillet ici à Yamoussoukro pour donner l’information à tous nos hommes d’affaires.
Auriez-vous des doléances à présenter au président Kaboré?
Nous avons beaucoup de doléances à présenter au président Roch Christian Kaboré. Surtout que le 13 juin nous avions eu une rencontre avec lui à Ouagadougou lors du forum de la diaspora. J’y étais comme tous les délégués CSBE de l’extérieur en qualité du président des opérateurs économiques. C’est notre assemblée générale qui a été transformée en forum. Pendant quatre jours, nous avons échangé avec le président de la République, son excellence Roch Marc Christian Kaboré. Il nous a fait beaucoup de recommandations. On a discuté sur tous les sujets sans tabou. Le président a passé 3heures d’horloge avec nous à discuter. Après mon retour à Yamoussoukro, c’est ce samedi 21 juillet que j’ai restitué les recommandations à la communauté. Au Burkina tous les participants sont partis signifier les préoccupations de nos compatriotes de l’extérieur aux autorités. Si d’aventure une rencontre a lieu à l’occasion de ce sommet entre le président Kaboré et la communauté, nous allons lui réitérer nos préoccupations. Il faut noter que le président a déjà beaucoup fait pour nous. Il a posé beaucoup d’actes pour la diaspora. Il a une grande considération pour la diaspora.
Quelles sont les dispositions concrètes qui ont été prises?
A propos des dispositions concrètes, j’ai mis en place six commissions. Un coordonnateur avant mon voyage à Ouaga. On a la commission de mobilisation, accueil, transport, restauration, hébergement, Culture, encadrement pour éviter tout débordement. Puisque nos compatriotes viendront de partout de la Côte d’Ivoire, (Man, Duékoué, Guiglo, Abengourou, Bouaflé, Korhogo, Bondiali…). L’aéroport doit être noir de monde pour accueillir le président Kaboré et lui montrer toute la ferveur et la joie que nous avons pour lui. Le drapeau Burkinabè va flotter et la tenue traditionnelle burkinabè sera mise en exergue. On a invité nos parents à sortir massivement et en tenue traditionnelle pour témoigner toute notre reconnaissance au président. La communauté burkinabé est prête comme un seul homme.
Armand Koffi
Correspondant Régional