@informateur.- Entre la République démocratique du Congo (RDC) et la Belgique, un malaise diplomatique est survenu, après la condamnation à mort de Jean-Jacques Wondo Omanyundu, un ressortissant belge ancien collaborateur des services de renseignements congolais.
Le Tribunal militaire en RDC lui reproche d’avoir planifié un coup d’Etat manqué contre le pouvoir en place. La Belgique et l’Union Européenne (UE) suivent de près cette affaire. Bruxelles estime qu’il n’y pas d’éléments suffisamment probants dans le dossier de Jean-Jacques Wondo pour prononcer contre lui une telle peine. C’est pourquoi la ministre belge des Affaires étrangères, Hadja Lahbib, est active au plan diplomatique pour un règlement politique de cette affaire qui reste délicate.
Mais la RDC n’a pas encore officiellement donné de réponse. Concernant l’affaire, c’est le vendredi 13 septembre 2024 que le Belge a été condamné à mort à Kinshasa en même temps que 36 autres prévenus parmi lesquels 3 Américains. Ils étaient accusés d’être impliqués dans une tentative de coup d’Etat à Kinshasa en mai 2024.
Faut-il le savoir, Jean-Jacques Wondo, diplômé et expert militaire reconnu de nationalité belge, a produit plusieurs ouvrages sur l’Armée congolaise. C’est sans doute pour cette raison qu’il a été contacté par l’Agence nationale des Renseignements (ANR) de la RDC, à la demande dit-on de la Présidence de la République, pour collaborer à la réforme de ladite agence. Il est arrivé à Kinshasa en février 2024, dans le cadre de cette collaboration.
DL/informateur.ci