@informateur- En République démocratique du Congo (RDC), le sang des civils innocents continue de couler dans le Nord-Kivu où plus d’une dizaine de personnes ont trouvé la mort, le lundi 30 septembre 2024, dans des attaques attribuées aux groupes armés issus des Forces démocratiques alliés (AFD).
Ces groupes rebelles qui ont recommencé à écumer la zone après quelques semaines de calme, ont d’abord pris pour cible les habitants de plusieurs villages de la localité de Lubero, avant réapparaître plus tard pour ouvrir le feu sur des membres de missions humanitaires qui participaient, aux côtés des familles des victimes et de villageois, à l’inhumation des personnes tuées lors de la précédente attaque.
Selon les témoignages de survivants et des organisations humanitaires, les assaillants ont se sont illustrés par extrême une cruauté, mutilant et décapitant leurs victimes. Les autorités congolaises qui assurent que des opérations de traque sont en cours pour débusquer les assaillants, n’ont pas encore livré un bilan de la seconde attaque dans laquelle la plupart des habitants des villages attaqués auraient péri la tête tranchée.
Les attaques des AFD, faut-il le rappeler, ont fait plusieurs dizaines de morts ces derniers mois. Ce qui a poussé depuis quelques temps les forces armées congolaises et ougandaises à lancer des manœuvres antiterroristes concertées, pour repousser et neutraliser les groupes terroristes, afin de sécuriser la zone.
Après les dernières attaques, une rencontre d’urgence a réuni, le jour-même, les Commandements des Armées congolaise et ougandaise, dans le cadre de leurs opérations conjointes contre les groupes armés dans la zone.
DL/informateur.ci