@informateur- Le 16 septembre 2024, les médias rapportaient le discours du chef de fil de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), le Malien Assimi Goïta, à l’occasion de l’an 1 de ladite Alliance. Le chef de la junte malienne se vantait des » avancées au plan sécuritaire » dans les Etats de l’AES. Mais dans la foulée les 15, 16 et 17 septembre 2024, comme en réponse à ce motif de satisfaction qui est constamment démenti par la réalité sur le terrain, l’Armée nigérienne a été mortellement frappée par des groupes armés djihadistes dans trois régions du pays : Tillabéri, Diffra et Agadez.
L’information n’a été donnée que du 18 au 19 septembre par les services de l’Armée nigérienne dans les médias locaux, sans beaucoup de précisions. On sait cependant, selon les sources, que cinq (5) soldats ont été tués par des assaillants à Tillabéri où (25) autres militaires ont été grièvement blessés. Dans la région de Diffa, cinq (5) autres soldats nigériens sont morts dans l’explosion d’une mine artisanale que certains attribuent à des groupes armés sévissant dans la région, notamment. A Agadez, deux (2) militaires nigériens ont été tués dans l’attaque de deux sites militaires, tandis que six (6) autres étaient blessés dans cet assaut revendiqué ouvertement par le Mouvement patriotique pour la liberté et la justice (MPLJ) qui opèrerait souvent à partir de la frontière libyenne. Soit 12 morts et 31 blessés.
Faut-il le savoir, les attaques des groupes armés au Niger ont causé en seulement une année 1500 morts, aussi bien civils que militaires. Les forces armées nigériennes assurent que plusieurs assaillants ont été tués dans les opérations qui ont permis de repousser et de neutraliser les groupes armés impliqués dans ces attaques contre les positions de l’Armée.
DL/informateur.ci