‘@Informateur- Après des semaines de vives tensions, la fédération de Russie a finalement lancé, ce jeudi 24 février 2022, une opération militaire en Ukraine en soutien aux séparatistes de l’est du pays. Promettant qu’il répliquera à tous ceux qui interfèreront avec ses opérations militaires. «Ceux qui tenteraient d’interférer avec nous doivent savoir que la réponse de la Russie sera immédiate et conduira à des conséquences que vous n’avez encore jamais connues», a promis Vladimir Poutine l’air serein comme à son habitude, dans une intervention télévisée.
Une mise en garde qui n’est pas tombée dans l’oreille de sourds, vu que la chef de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a aussitôt réagi en qualifiant cette opération militaire de «téméraire et non provoquée». Estimant même que cette attaque de l’Ukraine menace la coexistence pacifique. Même réaction pour Antonio Guterre, Secrétaire général de l’ONU, qui évoque une agression contre l’humanité.
Deuxième puissance militaire du monde après les Etats-Unis, la Russie en lançant ses opérations militaires avec pour objectif, selon Vladimir Poutine, de démilitariser l’Ukraine, laisse très peu de marge de manœuvre aux occidentaux qui ne peuvent réagir militairement au risque de déclencher une guerre mondiale. Une guerre mondiale à laquelle ni l’Europe ni les Etats-Unis n’osent assumer. Même pas au nom du droit international dont ils prétendent en être les grands défenseurs.
Il ne reste plus aux occidentaux que les sanctions comme moyens de pression sur la Russie qui court le risque, cependant, de se voir isolé sur la scène internationale. Quoique cet isolement n’est pas aussi dans l’intérêt des occidentaux sur bien de plans.
Les forces aériennes russes ont ciblé dès l’entame de leurs opérations les bases aériennes et la défense anti-aérienne ukrainienne. De son côté, l’Ukraine annonce avoir abattu 5 avions russes et une cinquantaine de soldats. La guerre ne fait donc que commencer.
Alfred SIRIMA