‘@Informateur.info- Au lendemain de la double explosion qui a frappé le port de la capitale libanaise, Beyrouth revêt les images d’un champ de guerre, apocalyptique. Des infrastructures soufflées sur un rayon d’un kilomètre, des bâtiments éventrés et une fumée épaisse qui monte vers le ciel. La double explosion était comparable, selon les sismologues, à séisme de 3,3 sur l’échelle de Richter. Les dégâts sont donc immenses. Au moins 100 personnes tuées et 4000 blessés, selon la Croix rouge.
Frappé de plein fouet par ce drame inédit alors que le pays lui-même traverse une grave crise économique, le Liban par la voix de son Premier ministre, Hassan Diab, n’a pas hésité un seul instant à lancer un appel urgent à l’aide internationale. Un appel aussitôt entendu par la France, les Etats-Unis, le Qatar et l’Iran.
Premier pays à réagir, la France a déjà dépêché un détachement de la sécurité civile avec 21 tonnes de matériel dont 6 sanitaires ainsi que de médecins urgentistes.
Les aides américaines, Iraniennes, et de l’Arabie Saoudite sont également attendues dans les heures qui suivent au Liban. Toutes ces aides exprimées sont essentiellement composées de matériels de secours, sanitaires, et des médecins.
La double explosion survenue, mardi à Beyrouth, aurait été provoquée par 2750 tonnes de nitrate d’ammonium entreposées avec des feux d’artifice dans un hangar. Une matière hautement explosive saisie dans un navire russe en 2016 et stocké au port de Beyrouth.
Jean François FALL