Michel Kafando est «heureux de ne pas avoir été enfermé et tabassé». C’est à Malabo où il séjourne du 20 au 23 juillet 2015 pour conférence internationale sur la réponse de l’Afrique contre Ebola et une visite d’amitié et de travail que Michel Kafando a fait cette déclaration sur le ton de l’humour et en référence aux difficultés sporadiques que vit la Transition. C’était dans la soirée du 21 juillet 2015, au cours d’une rencontre avec la communauté burkinabè «inquiète de la situation politique qui prévaut au pays», mais qui se dit rassurée « suite au dénouement d’il y a quelques jours ».
Ils sont certes inquiets, mais ce n’est pas ce qui les a empêché de soumettre le président de la Transition à un feu nourri de questions sur la situation sociopolitique du pays, la transition, la question du Régiment de sécurité présidentielle, les élections à venir, la crise énergétique, etc.
Devant leurs représentants tout ouïe, Michel Kafando a fait le point de ce qui a pu être fait durant les huit mois que les autorités de la Transition sont aux commandes du pays, suite à l’insurrection populaire. « Nous avons entamé l’essentiel du programme mis en place depuis l’insurrection. Il fallait prendre des mesures pour remettre l’économie et la machine administrative en marche. Nous voulons faire en sorte que dans le nouveau Burkina Faso, un certain nombre de valeurs soient pris en compte.Nous avons pu faire l’essentiel », a-t-il résumé.Lire la suite sur Fasozine.com