‘@Informateur.info-Dans un post émis sur sa page facebook, ce mercredi 1er août, le coordonnateur du cadre de concertation de la diaspora burkinabè en Côte d’Ivoire (CDC) s’est élevé contre la mise à l’écart dans le nouveau code électoral burkinabè, voté lundi dernier, de la carte consulaire comme document de vote de la diaspora en 2020. «C’est avec une grande désolation que nous avons appris que les documents retenus pour le vote des burkinabés de l’étranger sont la Carte Nationale Burkinabé et le passeport et encore plus l’adoption de cette loi par les députés de la majorité», a déploré Désiré Zoundi.
Avant de s’interroger : «Comment peut-on exclure la carte consulaire alors qu’elle est recommandée à l’étranger? Avez vous pensé aux conséquences de ce vote sur votre diaspora?».
Désiré Zoundi qui représente la voix officielle du CDC, s’interroge également sur la nécessité de maintenir le contrat de Snedai, société concessionnaire de la carte consulaire burkinabè retoquée pour le vote de 2020. «Nous demandons à nos autorités de tout mettre en œuvre pour un Burkina Faso tranquille avec tous les fils et filles Burkinabés. Cette loi qui est une loi d’exclusion n’honore pas notre patrie», a-t-il conclu.
Yannick Kobo