Informateur.info- «Un jeune, une carte d’électeur, une carte d’identité». C’est le projet lancé depuis peu par la coordination des volontaires pour l’émergence de la Côte d’Ivoire (CNVE-CI). Ce projet qui sonne comme un cri de cœur milite pour une rallonge de la date du processus d’identification et d’enrôlement afin de permettre à tous les jeunes qui auront l’âge requis au terme de ce processus de pouvoir bénéficier de la carte d’identité nationale et du droit de vote. Au cours d’un point de presse qu’il a animé, Karim Diarrassouba alias Kader Diaby, président de la CNVE-CI a soutenu que l’opération de révision du listing électoral débutée le 1er juin dernier et qui s’achèvera le 30 juin prochain connaît une lenteur dans son déroulement. «Le constat sur le terrain nous a permis de savoir que les nouveaux majeurs, même s’ils expriment le besoin de se faire recenser ont de nombreux problèmes pour se faire identifier. Car la période est très courte et il y a un manque de communication sur la question», a-t-il indiqué. Et de regretter qu’à Bouaké, capitale de la région du Gbêkê, il existe très peu de centres d’enrôlement méconnus par les populations. «Seulement 100 centres d’enrôlement pour une région aussi vaste que le Gbêkê dont 55 centres à Bouaké et 45 centres que se partagent Diabo, Béoumi, Sakassou, Botro Brobo Djébonoua et Bamoro », a fait savoir Karim Diarrassouba.
Le président de la CNVE-CI justifiant le manque d’engouement dans les centres, a évoqué la question des examens à grands tirages dont certains majeurs, en classe d’examen sont plutôt préoccupés par les compositions de fin d’année que l’enrôlement. D’où son plaidoyer en faveur d’une rallonge de quinze (15) jours pour cette catégorie de nouveaux électeurs.
Fidès Symphorien