‘@Informateur.info- Alexandre Benalla n’est plus dans les bonnes grâces de l’Elysée mais a gardé et constitué un puissant réseau. Quoiqu’on en dise et ceci est connu de tous, il existe jusqu’aujourd’hui une très grande proximité et complicité entre les Macrons (Monsieur et Madame) et Mr Benalla. Le jeune voudrait mettre à profit ses connaissances et son réseau pour se rendre incontournable. Benalla était plus qu’un simple garde du corps.. il était ce que les Américains appellent : The President’s Guy ».
Il gérait la caisse noir de l’Elysée qui s’apparente au budget de souveraineté mais qui est un fond occulte alimenté par les « Sous-Prefet ». Cette cagnotte est laissée à la discrétion du Président qui l’utilise, soit pour payer des prises d’otages de français, soit pour financer des opérations dont lui seul (le Président français), est juge de la nécessité, de la faisabilité.
Il est de notoriété publique et Mamadou Koulibaly l’a confessé, que le Président de la République (c’était le cas sous Gbagbo) était emmené à convoyer des fonds vers la France.
Le lecteur lambda sais que, le FCFA est frappé dans la région de Clermont Ferrand. Il sait aussi que 50% de nos réserves monétaire ou d’or sont consignés au trésor français et à la banque de France. Il entend, voit et lis que (sous ADO par exemple), la Côte d’Ivoire s’endette auprès de la France, pour boucler son budget ou encore, réaliser des projets. J’ose espérer (à titre personnel) que les Generations Africaines Conscientes, se posent la question : où va cet argent que nos présidents sont obligés d’aller verser !!!..
Cette parenthèse est importante pour comprendre le plan Soro et la précipitation des évènements des derniers jours.
Lorsque Soro était au perchoir, il avait pris l’habitude par Benalla, de contribuer à la cagnotte citée plus haut. Sortie du perchoir, il a été persuadé par Benalla de créer une cagnotte parallèle, dans le but de créer un réseau parallèle, pour leur projet du « grand remplacement ». Ce réseau recrute large. Des présidents en exercice ou des opposants ambitieux, ils font la queue pour adhérer. Parmi eux, le milliardaire Moïse Katumbi, l’opposant milliardaire Nabil Karoui pour ne citer que ceux-ci. Ce club qui se veut fermer, se donne pour mission d’imposer une nouvelle classe dirigeante dans les pays africains. Et tous les moyens sont bons. Aussi, en plus de leurs activités, il a été créé une régie de lobbyistes. Leur influence va jusqu’à être décisif sur des décisions de la banque islamique. C’est cette influence qui a décidé le pouvoir d’Abidjan à déclarer la guerre au clan Soro.
Aussi, Bourgi se retrouve en position de faiblesse devant cette classe de jeunes qui monte, et qui est financé en grande partie par un jeune Président (on peut le considérer ainsi), qui n’est plus en odeur de sainteté avec le pouvoir d’Abidjan et surtout avec Bourgi: Ali Bongo le gabonais…
Ainsi lorsque le pouvoir d’Abidjan va se rendre compte que le dernier versement de l’année 2019 au titre de la Côte d’Ivoire, d’un montant de 5millions d’euros, avait été réglée par le Club naissance de Soro Guillaume et ses complices, la preuve de la tentative de déstabilisation du pays est avérée. Car en 2010, ce sont les OUATTARA qui ont versé cette somme que Laurent Gbagbo a refusé de verser au motif des élections à organiser..
Pendant ce temps, le clan Soro signe des contrats juteux avec le club des destabilisateurs (BOUYGUES/BOLLORÉ/SPIE BATIGNOLLES etc..) Ouattara avait utilisé la même stratégie….
Mouhamadou Soumahoro
Journaliste d’investigation