@informateur- Après moult rencontres infructueuses avec le Conseil consultatif de l’éducation national relativement au non-paiement des primes de correction des examens à grand tirage 2022-2023, les enseignants affiliés à la Coordination des Enseignants Solidaires du premier et second degré de Côte d’Ivoire (CES-CI) ont décidé de durcir le ton.
De fait, le mot d’ordre de boycott lancé en janvier dernier par le Coordonnateur général national de la CES-CI, Koussou Gervais, entre progressivement dans sa phase décisive à l’approche des examens régionaux. Ce boycott décidé en guise de protestation contre le retard des paiements des indemnités intervient, comme nous l’indiquions, après plusieurs dénonciation de ce fait devenir une tradition au Ministère de l’Éducation Nationale et de l’Alphabétisation. (MENA).
Pour rappel, la Coordination des Enseignants Solidaires du premier et second degré de Côte d’Ivoire n’est pas à sa première interpellation face aux manœuvres dilatoires des responsables du MENA; déplorant le fait que chaque année, la patience des enseignants soit mise à rude épreuve.
Mieux, la structure dirigée par M. Koussou avait même suggéré qu’un mécanisme formel de paiement des primes soit mis en place afin d’éviter ces retards devenus cycliques. Face donc au mutisme, la CES-CI va donc mettre à exécution son boycott ce qui revient à dire que « pas de primes, pas d’examen blanc ».
Charlène ADJOVI