@informateur- En Côte d’Ivoire, l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody est à nouveau dans la tourmente des revendications estudiantines qui apportent leur lot d’interventions policières et d’arrestations d’étudiants. Ce qui fait craindre le pire, à savoir une année blanche.
En effet, après l’arrestation au mois de juin 2024 de plusieurs étudiants lors de manifestations pour réclamer de meilleures conditions d’études et de vie, des affrontements ont eu lieu le jeudi 1er août 2024 entre les forces de l’ordre qui ont usé de grenades lacrymogènes. Les étudiants en colère ont paralysé l’activité académique et les cours sur le campus de Cocody.
Faut-il le rappeler, les manifestations de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) qui demande de meilleures conditions d’études et de vie pour les étudiants de l’Université de Cocody ont débuté depuis le 4 juin 2024. Manifestations au cours desquelles plusieurs étudiants ont été arrêtés et conduits à la Préfecture de la police d’Abidjan avant d’être transférés au Pôle pénitentiaire d’Abidjan (PPA) d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA). C’est pour demander la libération des étudiants emprisonnés que la FESCI a manifesté le jeudi. Alors que tout est bloqué au campus de Cocody, la Fédération estudiantine » exige la libération des étudiants incarcérés » avant la reprise des activités académiques sur le campus, ont martelé les manifestants sur le campus de Cocody. » Ce sera la libération de nos camarades ou l’année blanche », ont scandé les étudiants qui faisaient face aux forces de l’ordre, le jeudi.
Inquiètes pour l’année académique en cours, plusieurs organisations contactées ont souhaité que des discussions puissent être engagées entre les différentes parties, pour la reprise rapide des cours à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody.
DL/informateur.ci