@informateur- Le Burkina Faso n’aura plus de droit sur le site où est logé son Consulat général dans la capitale économique ivoirienne à compter de janvier 2025. Le terrain, la bâtisse y comprise, situé sur l’avenue Terrassons de Fougère au Plateau, a été vendu en début d’année, a appris informateur.ci de sources proches du Ministère burkinabè des Affaires étrangères et de la coopération sans plus de précision.
La junte militaire cornaquée par le capitaine Ibrahim Traoré, au pouvoir au Burkina Faso, depuis septembre 2022 a décidé que l’Ambassade logée à l’immeuble SIDAM dans la rue du commerce au Plateau ainsi que le Consulat général d’Abidjan devraient aménager dès janvier 2025 sur l’immeuble qui sera baptisé «La Maison du Burkina Faso en Côte d’Ivoire».L’on s’attend également que le 5é palier de l’immeuble SIDAM qui abrite actuellement l’Ambassade et qui a été acheté par le Burkina Faso soit également vendu.
Concernant le fameux immeuble pratiquement en voie de finition en plein cœur du Plateau, il faut préciser, que dans le cadre de ces travaux, la communauté burkinabè vivant en Côte d’Ivoire paye depuis une trentaine d’années une contribution financière. Une contribution de 1500 FCFA greffée, faut-il le préciser, à l’établissement et au renouvellement des cartes consulaires burkinabè depuis 1994.
L’immeuble du Burkina dont les travaux annoncés depuis 1994 et confiés à l’entreprise turque Decotek, ont commencé en mars 2014 et étaient censés duré une année. Après plusieurs années de suspension pour des questions administratives et techniques, les travaux avaient fini par être relancés en 2021.
Sera-t-il enfin prêt à accueillir l’ambassade et le Consulat général burkinabè en janvier 2025? La communauté burkinabè s’impatiente d’assister à l’inauguration de ce joyaux architectural censé à l’origine matérialiser l’excellence des relations de bon voisinage avec la Côte d’Ivoire. Mais, aujourd’hui, celles-ci contrastent drastiquement avec l’idée qui a prévalu lors de la conception de cet ouvrage. Puisque le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire ne sont plus en de bons termes. On peut le déplorer.
JFF/Informateur.ci