‘@Informateur- Un courrier, c’est le moyen choisi par les avocats de l’ancien président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro pour s’adresser au président de la République, Alassane Ouattara.
Publiée sur les réseaux sociaux par le député de Ferkéssédougou, la note vise pour ses auteurs à attirer « l’attention » du chef de l’Etat sur « une série de violation de droits et de libertés fondamentales dont Guillaume Soro et son entourage font l’objet, en particulier depuis l’annonce de sa candidature aux présidentielles ».
Dans le courrier en date du 11 janvier 2020, les avocats français de l’ancien chef rebelle sollicitent l’intervention d’Alassane Ouattara « afin de faire cesser sans délai l’ensemble des atteintes aux droits et aux libertés fondamentaux, d’assurer la mise en liberté des proches de notre mandant et permettre à Guillaume Soro de présenter sa candidature et d’exercer sa campagne en perspective des élections présidentielles du 31 octobre 2020 ».
Cependant, les avocats Charles Consigny et Robin Binsard, tous deux français assurent avoir « reçu mandat d’engager toutes les voies de droits adéquates, en ce compris devant les juridictions internationales » dans le cas où leur message à Alassane Ouattara restait lettre morte.
Guillaume Soro qui a diffusé cette note sur twitter l’a accompagné d’un message amer. « Le piétinement de la démocratie en Côte d’Ivoire rencontre l’omerta curieuse des habituels donneurs de leçons. Les contrats juteux font merveille », a posté l’ancien chef du parlement.
Steven IBRAHIM