– 128 morts, 180 blessés dont 99 en urgence absolue
Informateur.info- Une attaque terroriste de grande ampleur a frappé la France en plein cœur ce 13 novembre 2015. Bilan provisoire 128 morts et 180 blessés dont 99 dans un état critique. La France est sous le choc et la communauté internationale en émoi, condamne ce drame avec les termes les plus durs. En effet, ce vendredi noir, trois explosions retentissent à Saint-Denis aux abords du stade de France où se déroulait le match France-Allemagne. Selon des témoignages concordants, trois assaillants auraient fait sauter des ceintures d’explosifs. Soudain, le champ de guerre s’étend comme une trainée de poudre à cinq autres lieux parisiens qui font face à des assauts terroristes. La France surprise ne peut que constater l’ampleur des dégâts : les morts se comptent d’abord par dizaine dans un premier temps puis par centaine au bout de quelques heures. Le plus de victimes aura été enregistrée au Bataclan où un concert était en cours, plus de 80 morts si l’on en croit le décompte macabre établi.
La France paie pour son intervention en Syrie
Au-delà de l’émotion, l’on se demande comment les services de renseignements généraux français ont t-il pu être surpris par une fusillade de cette ampleur. La France solide et active, en ce sens que le plan Vigipirate est en cours et que les attentats de Charlie Hebdo et bien d’autres tentatives ont permis d’affiner sa capacité d’anticipation et de réaction face au danger, n’a pas vu venir ce drame. C’est avant tout l’échec des services de renseignement généraux.
D’ailleurs le président Français reconnaîtra dans son discours que ces attentats ont été planifiés de l’extérieur avec des complicités internes. Ce qui met en cause les services de renseignements. «Cette violence terroriste folle», comme l’a qualifiée le Vatican a tout simplement démontré que les Services de renseignements français n’ont pas été à la hauteur de la tache qui est la sienne. La France doit se résoudre à admettre que ces attentas sont la conséquence de son intervention contre l’Etat islamique en Syrie. En prenant les deux mesures majeures que sont l’état d’urgence et la fermeture des frontières, François Hollande prend la pleine mesure de la situation dans laquelle la France se trouve. A force de concentrer sa surveillance sur les barbus, la DGSE s’est laissée surprendre sur ses propres installations, foudroyée là où elle est sensée assurer aux français le maximum de sécurité.
Faut-il le rappeler, il y a deux semaines, c’est un avion de ligne Russe qui explosait en Egypte, causant la mort de 224 passagers et membres de l’équipage. Alors que la Russie se refusait à y voir un lien avec l’Etat Islamique, l’occident accusait, ce groupe présent en Syrie. Ces deux attentats qui ont frappé la Russie à travers son avion et la France ce week-end montrent tout simplement que les pays interventionnistes peuvent souvent payer pour leur grandeur et leur audace loin de leurs frontières.
Jean François Fall