@informateur- Les États-Unis ne sont plus en phase avec leur allié Israélien dans la gestion de la guerre à Gaza. Quatre jours après le massacre de plus d’une centaine de civils lors de la distribution de l’aide humanitaire à la rue al-Rashid, l’administration américaine veut désormais un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza.
La Vice-présidente, Kamala Harris a appelé, dimanche, à un cessez-le-feu pour au moins «les six prochaines semaines». Justifiant cette nécessité par «l’ampleur des souffrances des Gazaoiuis». Poursuivant, elle a aussi déclaré que «Israël n’a pas d’excuses pour restreindre l’aide humanitaire à Gaza (…). Selon elle, le flux d’aide doit être davantage augmenté par le gouvernement israélien.
Visiblement le ton des Etats-Unis a changé vis-à-vis de son allié qui semble être allé très loin dans son châtiment collectif contre les Palestiniens. Un châtiment collectif dont les Etats-Unis partagent la responsabilité pour avoir fourni des armes à Israël et opposé 3 fois son véto à des projets de cessez-le-feu immédiat au Conseil de sécurité de l’ONU.
Alfred SIRIMA