Trois Iraniens condamnés pour trafic de drogue ont été décapités au sabre, dimanche 8 novembre, en Arabie saoudite. Le royaume du Golfe a déjà procédé à 145 exécutions depuis le début de l’année.
Décapités au sabre. Trois Iraniens condamnés pour trafic de drogue ont été exécutés ce dimanche à Damman, une ville portuaire d’Arabie saoudite. Ils avaient tenté d’introduire dans le pays, par la mer, une grande quantité de haschisch, a précisé le ministère de l’Intérieur à Riyad.
Non seulement le trafic de drogue, mais aussi le meurtre, le viol, le vol à main armée et l’apostasie (la renonciation à sa religion), sont passibles de la peine capitale, selon la charia. Les autorités saoudiennes invoquent souvent la dissuasion comme argument pour justifier la dureté de la loi islamique, et notamment la peine de mort. Le nombre de condamnations à mort exécutées a pourtant sensiblement augmenté en 2015. Ce chiffre atteint 145 mises à mort depuis le début de l’année, contre 87 en 2014.
Selon Amnesty International, l’Arabie saoudite fait partie des pays qui exécutent le plus grand nombre de personnes, avec la Chine, l’Iran et les Etats-Unis. L’organisation de défense des droits de l’homme pointe aussi des manquements au droit des condamnés à bénéficier d’un procès équitable.
RFI