@informateur- Le sommet de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) tenu à Abuja la capitale du Nigeria, le dimanche 7 juillet 2024, s’est soldé, entre autres sujets importants soumis à débat, tels la coopération bilatérale, la lutte contre le terrorisme et les questions sécuritaires, par un appel pressant des Chefs d’État de la sous-région aux dirigeants de l’Alliance des États du Sahel (AES ) sur les graves conséquences de leur volonté d’acter officiellement leur sortie de l’organisation sous-régionale. Ils ont été exhortés à abandonner leur projet de création d’une confédération ainsi que de leurs propres outils monétaires et financiers, comme l’ont fait savoir samedi lors de leur premier sommet à Niamey, Assimi Goïta du Mali, Abdourahamane Tiani du Niger et Ibrahim Traoré du Burkina Faso.
La CEDEAO a mis en garde les trois putschistes contre la « désintégration », de la sous-région ouest-africaine et les conséquences désastreuses que cela aura surtout sur les populations des États de l’AES et leurs ressortissants dans les pays de la CEDEAO. »Ce retrait affectera les conditions de voyage et d’immigration des citoyens de ces trois pays. Le retrait des trois États membres pourrait entraîner l’arrêt ou la suspension de tous les projets et programmes et dont la valeur est estimée à plus de 500 millions de dollars américains« , a averti le président de la commission de la CEDEAO, Omar Alieu Touray dont les propos ont été rapportés par le site informations DW.
Les trois de l’AES ont été prévenus que les impacts sur la libre circulation des personnes et des biens, la liberté de mouvement et d’établissement des personnes seraient déplorables. Des visas pouvant être instaurés pour les citoyens des pays de l’AES dans l’espace CEDEAO. Autant de conséquences auxquelles les Transitions militaires de l’AES devront faire face puisqu’ils les subiront s’ils vont plus loin dans leur acte de rupture.
Mais les Chefs d’État de la CEDEAO qui espèrent que l’on n’en arrivera pas à ces extrêmes, veulent donner une autre chance à la négociation. C’est pourquoi ils ont mis en mission le résident sénégalais Diomaye Faye, qui prenait part à son tout premier sommet, pour convaincre les trois putschistes de revenir sur leur décision de sortir de la l’organisation sous-régionale. Le président nigérian Bola Tinubu a été reconduit à la tête de la CEDEAO.
DL/informateur.ci