@informateur- Au Niger, une décision qui ressemble à une chasse aux sorcières vient de frapper des personalités civiles et militaires proches du président évincé Mohamed Bazoum. Elles ont été déchues de la nationalité nigérienne par une décision du chef de la Transition militaire, Abdourahamane Tiani.
Ce sont au total neuf (9) personnalités de l’ancien pouvoir accusées de connivence avec des ennemis étrangers et de tentative de déstabilisation de l’Etat. On leur reproche de vouloir orchestrer l’arrivée de forces étrangères ennemies sur le territoire nigérien, de mener des activités subversives par des actes de trahison et de complot contre le régime militaire en place, et de propager des propos séditieux à même de troubler l’ordre public.
La mesure punitive prise depuis le jeudi 10 octobre 2024 et corsée par un avis de recherche contre ces personnalités classées comme étant en fuite, est abondamment relayée par les sources ce weekend. C’est par un communiqué portant déchéance de la nationalité que les mis en cause et le peuple nigérien ont appris la nouvelle.
Au nombre des infortunés responsables de l’ancien régime nigérien déchus de leur nationalité, on compterait parmi les plus influents, l’ancien Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou, l’ex-ministre des Affaires étrangères Assoumi Massoudou. Ainsi que Daouda Djibo, directeur adjoint de cabinet de Mohamed Bazoum, Rhissa AG Boula, un conseiller de l’ancien régime, ainsi que les Généraux Mohamed Abou Tarka et Karingama Wali Ibrahim, anciennement en charge respectueusement de la Haute autorité de la consolidation de la paix et de la Garde républicaine. Faut-il le rappeler, l’ancien président Bazoum et son épouse sont toujours en résidence surveillée au Niger.
DL/informateur.ci