Investigateur.net- La grogne est encore sourde. Mais pour combien de temps encore. Le secrétaire général du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) section Côte d’Ivoire, Sankara Inoussa, est accusé de faits d’escroquerie portant sur la somme de près d’un milliard FCFA. Cette arnaque qui aurait été commise au détriment de plusieurs opérateurs économiques en Côte d’ Ivoire aurait servi au financement de la campagne du président Roch Marc Christian Kaboré en novembre dernier. Ces faits d’escroquerie sont aujourd’hui dénoncés par ceux qui se sont sentis floués et qui souhaitent qu’à défaut d’être remboursés, la direction du MPP sache leur apport dans le financement de la campagne. Le mode opératoire de cette arnaque, selon nos informateurs, aurait consisté à dire à ces opérateurs que leur contribution était sollicitée par Salif Diallo, alors vice-président du MPP.
- Le nom de Salif Diallo comme appât à l’escroquerie
«Beaucoup se sont exécutés à coups de plusieurs millions avant de se rendre compte qu’il n’en était rien. Le Secrétaire Général nous a tout simplement escroqués et s’est présenté à Ouagadougou comme l’un des financiers de la campagne du président Roch », rapporte notre source en colère. Mais, il n’y aurait pas que cette affaire. Ils sont aussi nombreux à qui Sankara Inoussa dans le cadre de ses activités en Côte d’Ivoire doit, nous dit-on, de l’argent et qui entendraient le poursuivre devant la justice. Il semblerait même que son séjour prolongé au Burkina Faso serait dû à cette réalité que l’homme refuse d’affronter après s’être fait passé comme un des financiers de la campagne du MPP-CI qui aurait utilisé ses propres fonds. Alors qu’en réalité, il a collecté cet argent à la suite d’un appel de fonds. En effet, l’homme, aurait fait croire que le parti avait demandé une levée de fonds en Côte d’Ivoire pour la campagne de Kaboré. Ce qui était faux. Une pratique qui relève tout simplement de l’escroquerie. Avec ces révélations, « la source »de la fortune du Sieur Sankara Inoussa risque de se savoir. Lire la suite sur investigateur.net