@informateur- Au Burkina Faso, les groupes terroristes continuent de harceler activement l’armée qui est tombée, selon les sources, dans une embuscade à l’Est du pays, dans la zone de Boungou, le jeudi 8 août 2024. Si les autorités de la Transition militaire ne se sont pas encore prononcées sur cette attaque, on sait que le convoi militaire, dans lequel les témoins ont noté la présence de véhicules civils desservant très certainement une exploitation minière, revenait d’une mission de ravitaillement dans la commune où elle a été prise pour cible par des terroristes puissamment armés.
Bien qu’aucun bilan n’ait encore été officiellement fait par les autorités burkinabè, des témoignages concordants recueillis au lendemain de l’attaque indiquent que l’armée burkinabè a probablement subi de lourdes pertes humaines et que les assaillants sont repartis avec un important matériel militaire dans cette zone connue pour être dangereuse en raison de la menace djihadiste permanente, en particulier sur la voie où l’embuscade a été opérée. Une route sur laquelle peu d’automobilistes osent s’aventurer.
Cette nouvelle attaque contre l’armée place le Chef de l’Etat burkinabè Ibrahim Traoré et la Transition militaire burkinabè [tout comme Assimi Goïta et la Transition militaire au Mali où des groupes séparatistes et djihadistes ont récemment infligé un cinglant revers à l’armée et ses alliés du paramilitaire Wagner] face à l’immense défi du terrorisme dans les Etats de l’AES.
DL/informateur.ci